Elles se sont longtemps regardées, incrédules, cherchant une explication. Alors qu’elles menaient 2-0, contrôlaient le troisième set et étaient devant 2-8 dans la quatrième manche, les filles du NUC ont pourtant laissé filer la victoire, hier à Aesch, dans l’antre du leader toujours invaincu du championnat.
«C’est clairement dans la tête que ça s’est passé. Nous nous sommes laissé aller», soupirait Ségolène Girard, qui espérait bien décrocher une cinquième victoire consécutive, toutes compétitions confondues, le jour de son 23e anniversaire.
Ont-elles marqué le pas mentalement, en conclusion de cette période harassante composée de cinq matches en douze jours? «Ce n’est pas une excuse», martelait la centrale de la Riveraine. «Nous n’avions plus qu’un set à prendre pour remporter la partie. Mais nous ne nous sommes pas montrées aussi solidaires que les Bâloises, qui ont affiché un état d’esprit plus agressif par la suite.»
A cinq points du trône
Contre...