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Avec l'appui de Joana Heidrich, le NUC veut faire bloc

Sabine Frey et Diva Boketsu touchées au genou et à l'infirmerie, le NUC entamera, aujourd'hui, à 18h, face à Voléro Zurich, la finale des play-off de LNA avec un renfort inattendu. Kanti Schaffhouse ayant fini le championnat, Joana Heidrich disputera quatre matches avec le club de la Riveraine.

26 mars 2011, 09:05

En s'assurant la présence, pour les quatre premières rencontres de la finale des play-off de LNA - au meilleur des sept matches - contre Voléro Zurich, de Joana Heidrich (lire notre édition d'hier) aux côtés de Charlotte Baettig, le NUC a réalisé une très bonne opération. Car il fallait pallier aux absences des centrales Sabine Frey et Diva Boketsu, toutes deux touchées au genou. «Sabine a son propre médecin, mais on sait déjà qu'elle a besoin de repos», explique le coach neuchâtelois, Philipp Schütz. «Quant à Diva, notre docteur a conseillé qu'elle ne dispute pas du tout la finale. Pour les choses explosives, elle n'est pas encore prête.»

Du coup, le club de la Riveraine a pu attirer dans ses filets la jeune et grande joueuse de Kanti Schaffhouse - elle est née le 2 octobre 1991 et mesure 1m90. «Joana Heidrich représentait l'option la moins compliquée», lâche Philipp Schütz. «Déjà, on ne doit pas la loger. Ça ne coûte pas beaucoup, car la semaine, elle s'entraîne au beach à Berne. On lui paye juste un salaire par match. Ensuite, elle a beaucoup joué dans le six de base de Kanti. Enfin, pour nous, c'était une très belle opportunité de trouver une solution rapide.»

Justement, comment le NUC a-t-il trouvé cette solution? «Nous avions plusieurs options avec des étrangères, des Américaines notamment», reprend le coach. «Mais il fallait payer le vol, le transfert, le logement. Puis, nous avons pris contact avec Swiss Volley, afin de savoir s'il était possible d'avoir une double licence avec une joueuse de LNB. Et on nous a informés que c'était aussi possible avec une fille de LNA. Nous avons réfléchi, regardé les contingents, et Joana était notre premier choix! Si la finale avait été contre VFM, Kanti ou Köniz, nous aurions choisi une étrangère pour jouer la gagne sur toute la série. Mais contre Voléro, il faut être réaliste. J'aime bien être optimiste, mais là...»

Et si le NUC parvient à dompter l'ogre zurichois sur un match, que se passera-t-il? Il devra tout simplement trouver une autre solution! «Joana Heidrich est une fille prometteuse pour le beach-volley», relance Philipp Schütz. «Elle sera là pour les quatre premiers matches car, après, elle partira en camp d'entraînement de beach en Turquie. C'était clair dans les négociations avec Swiss Volley. La priorité est donnée au beach!»

Mais place d'abord au premier match de la finale, aujourd'hui, dès 18h, à Zurich. A la salle Im Birch, c'est la jeune Tania Hübscher (1992) qui sera la remplaçante des centrales. /FTR

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