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US Open: la pression d'Andy Murray

Andy Murray (no 8) est le seul joueur du top 10 à ne pas avoir conquis de titre en 2014. L'Ecossais voit son statut de "Big Four" s'écorner largement, à mesure que Novak Djokovic, Rafael Nadal et Roger Federer continuent de briller.

29 août 2014, 21:06
Le Britannique Andy Murray ressent la pression (ici au Masters de Toronto).

Vainqueur de l'édition 2012, Andy Murray avait cédé son titre dès les quarts de finale l'an dernier à Flushing Meadows, s'inclinant face à Stan Wawrinka. Touché au dos, il avait encore disputé un barrage de Coupe Davis - remporté face à la Croatie - avant de passer sur le billard et de faire l'impasse sur la fin de saison.

Le Britannique a certes pu revenir au jeu dès la première semaine de compétition de l'année 2014. Mais depuis, les désillusions se sont enchaînées: il n'a tout simplement pas joué la moindre finale depuis son historique sacre de juillet 2013 à Wimbledon, n'atteignant même qu'à deux reprises le dernier carré en 2014 (Acapulco et Roland-Garros). Un bilan indigne d'un prétendant à la 1re place mondiale.

Prêt et confiant

Andy Murray, qui avait surpris son monde en engageant Amélie Mauresmo après le départ de son coach Ivan Lendl, doit se reprendre à New York. Battu en trois sets secs par Grigor Dimitrov en quart de finale à Wimbledon, il sait qu'il devra pratiquer un grand tennis pour aller loin dans cette ultime levée du Grand Chelem. L'Ecossais est appelé à retrouver Jo-Wilfried Tsonga (no 9) en 8e de finale, puis Novak Djokovic (no 1) en quart...

"Je me sens mieux préparé qu'avant les trois premiers tournois majeurs de l'année. Je n'avais pas connu de phase de préparation aussi bonne depuis celle que j'avais effectuée avant l'édition 2013 de Wimbledon. Physiquement, je me sens prêt, et je suis confiant", avait lâché avant le début de la quinzaine le Britannique de 27 ans.

Soulagement

Andy Murray est pourtant encore en période de rodage. Victime de crampes, il s'était ainsi retrouvé en difficulté dès son 1er tour, remporté en quatre sets accrochés lundi face au Néerlandais Robin Haase (6-3 7-6 1-6 7-5). "Je ne sais pas pourquoi j'ai souffert de crampes. Peut-être n'avais-je pas suffisamment mangé ou bu avant mon 1er tour", soulignait-il après un 2e tour dans lequel il a pu se rassurer.

L'Ecossais a en effet repris des couleurs jeudi, dominant le qualifié allemand Matthias Bachinger (ATP 235) 6-3 6-3 6-4 dans la "night session". Il a livré un match plein, armant 36 coups gagnants pour seulement 17 fautes directes. "J'ai bien frappé la balle compte tenu des conditions rendues difficiles par le vent, ai bien mieux servi que dans mon premier match et, surtout, ai bien mieux bougé. Physiquement, je me sentais bien", se réjouissait-il.

Un dernier tour de chauffe

Soulagé par le déroulement de son 2e tour, Andy Murray a également dû l'être en apprenant le nom de son prochain adversaire. Il ne retrouvera en effet pas le gaucher madrilène Fernando Verdasco (no 31), dont le jeu ne lui convient pas vraiment, mais le Russe Andrey Kuznetsov (ATP 96). Celui-ci a créé la surprise en venant à bout en cinq sets du fantasque Espagnol jeudi.

"Il a tout de même signé deux succès probants cette année en Grand Chelem, puisqu'il avait déjà battu David Ferrer à Wimbledon. Et je ne le connais pas vraiment", se méfiait néanmoins le champion olympique 2012, qui bénéficie tout de même d'un dernier tour de chauffe pour monter en puissance avant que les choses très sérieuses ne commencent.

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