Roger Federer et son capitaine Bjorn Borg ont lancé officiellement la troisième édition de la Laver Cup. Elle se déroulera à Genève, les 20, 21 et 22 septembre prochain.
Ce match exhibition entre le Team Europe du Bâlois et du Suédois face au Team World de John McEnroe est appelé à rencontrer un immense succès populaire. Selon ses promoteurs, tous les billets mis en vente vendredi ont ainsi été épuisés.
Prix élevés
"Je sais que le prix des places est élevé", explique Roger Federer qui a tenu une conférence de presse au Palais Eynard devant les autorités de la Ville et du Canton. Le Bâlois est ainsi conscient qu'il est condamné en quelque sorte à l'excellence pour ne pas décevoir "son" public.
"Les deux premières éditions de Prague et de Chicago ont été très belles, poursuit le Bâlois. On s'est vite rendu compte qu'il ne s'agissait pas que d'une simple exhibition. Tous les joueurs voulaient gagner à tout prix. Quand tu joues aussi pour Björn Borg, pour Rafael Nadal ou pour Novak Djokovic, la pression est bien là. Le public genevois va vite le comprendre."
Pas de Geneva Open en 2019
Roger Federer et Rafael Nadal sont les deux premiers joueurs annoncés pour cette édition 2019. D'autres vont suivre bien sûr dont, espère Roger Federer, Stan Wawrinka. L'homme aux vingt titres du Grand Chelem sait parfaitement que la fête sera encore plus belle si le Vaudois sera de la partie.
Cette Laver Cup sera, en principe, la dernière apparition de Roger Federer en Suisse romande même s'il ne ferme pas encore complètement la porte à une éventuelle présence au Geneva Open en 2020. "Pour 2019 c'est non, mais pour 2020 ce n'est pas encore arrêté", précise-t-il. A Palexpo, il retrouvera l'ambiance des grands matches qui l'avait accompagné en 2014 lors des rencontres de Coupe Davis contre le Kazakhstan et l'Italie.
"J'ai aussi affronté Novak Djokovic en 2006, se souvient-il. Palexpo a toujours représenté quelque chose de grand pour moi. Les deux rencontres de 2014, bien sûr, pour nous hisser en finale de la Coupe Davis mais aussi la demi-finale de 1992 avec Jakob Hlasek et Marco Rosset contre le Brésil. J'avais 11 ans et voir un stade de 18'000 spectateurs pour une rencontre de Coupe Davis en Suisse m'avait fait rêver. J'ai réalisé le rêve d'y jouer un jour à mon tour. Je voulais absolument amener la Laver Cup en Suisse. Maintenant, nous y sommes. J'espère que ce week-end sera un week-end de rêve pour le public."