Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Tennis: la future maison au bord du lac de Roger Federer à Rapperswil-Jona passe mal

La future propriété de Roger Federer à Rapperswil-Jona (SG) suscite des oppositions. Une association s’inquiète de voir les rivages devant la maison du Bâlois être privatisés.

15 août 2019, 08:00
La propriété donne accès directement au lac de Zurich.

Avoir Roger Federer pour voisin doit en faire rêver plus d’un. Pourtant, le futur domicile que la légende du tennis s’apprête à faire construire à Rapperswil-Jona (SG) au bord du lac de Zurich ne fait pas que des heureux. Des opposants montent au créneau pour faire valoir leur désaccord à propos de la privatisation des rives de la propriété de 16 000 m2.

«En tant qu’idole du tennis mondial, Roger Federer doit montrer l’exemple», clame en substance l’Association rives publiques qui se bat, comme son nom l’indique, pour que les rives des lacs de Suisse soient accessibles à tout le monde. Elle se base sur plusieurs articles de loi, afin de faire valoir ce droit, mais ces derniers sont controversés.

Dans une lettre adressée aux autorités de la commune et du canton de Saint-Gall que s’est procurée le Blick, le président de l’association, Victor von Wartburg, demande à ces dernières qu’elles imposent à Roger Federer de créer un accès aux rives devant sa propriété.

Pas de traitement différencié

La commune annonce qu’elle ne donnera pas suite à ce courrier, arguant que Roger Federer ne saurait être traité plus sévèrement que les autres propriétaires qui ont privatisé leur accès au lac. Par ailleurs, le permis de construire ayant déjà été délivré, l’opposition de Rives publiques arrive trop tard. Enfin, le président de la commune rappelle dans le Zürichsee-Zeitung que sur les 14 kilomètres de rivages de la localité, seuls 4 ne sont pas accessibles.

L’association mène depuis plusieurs années un long combat, afin de créer des chemins d’accès sur les pourtours du lac Léman, sans réel succès. Elle a été déboutée par le Tribunal fédéral en novembre dernier. Ce dernier a rejeté un recours de l’association contre une décision du Département vaudois du territoire et de l’environnement renouvelant pour 30 ans le maintien des enrochements séparant une parcelle privée de la rive, dans la commune de Mies (VD).

Votre publicité ici avec IMPACT_medias