Pour enlever son premier titre à Wimbledon, le deuxième en Grand Chelem après Roland-Garros 2018, la Roumaine Simona Halep (WTA 7, 27 ans n’a commis que trois fautes directes en finale. Un chiffre dérisoire, presque infinitésimal. L’ancienne No 1 mondiale n’a rien donné à Serena Williams (WTA 10) qui, battue 6-2 6-2 en 56 minutes, n’a jamais été en mesure d’exiger quoi que ce soit non plus. Pas même le fameux record de l’Australienne Margaret Court, laquelle restera pour deux mois encore, jusqu’à la fin de la quinzaine de l’US Open au minimum, la seule à avoir jamais remporté 24 trophées majeurs en simple.
Cette fois, Serena Williams s’est montrée bonne perdante: «Chaque défaite est difficile à digérer. Mais quand ton adversaire joue comme Simona l’a fait, il n’y a rien à dire si ce n’est accepter que c’était son jour et utiliser cette expérience pour continuer à avancer.»
Simona...