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Severin Lüthi: «La Russie peut gagner la Coupe Davis»

Le capitaine de l’équipe de Suisse de Coupe Davis, Severin Lüthi, mesure l’ampleur du défi qui s’offre à son équipe ce week-end à Bienne. Mais les Helvètes n’auront rien à perdre.

30 janv. 2019, 00:01
/ Màj. le 30 janv. 2019 à 08:00
Swiss Davis Cup Team with Henri Laaksonen and Swiss Davis Cup Team captain Severin Luethi, from left, during the draw ceremony for the Davis Cup world group playoffs between Switzerland and Belarus in Biel, Switzerland, Thursday, September 14, 2017. (KEYSTONE/Alexandra Wey)

 SWITZERLAND TENNIS DAVIS CUP CHE BLR

L’équipe de Suisse affronte un gros morceau vendredi et samedi à Bienne pour son premier match dans la Coupe Davis nouvelle formule. «La Russie peut même gagner cette épreuve», a rappelé le capitaine helvétique Severin Lüthi hier en conférence de presse.

«La Russie compte de très bons et jeunes joueurs, dont deux (réd: Karen Khachanov et Daniil Medvedev) figurent dans le top-20 mondial. Nous ne partons bien évidemment pas favoris», concède le Bernois, qui se tâte encore concernant sa composition d’équipe. «Il est acquis que Henri Laaksonen sera notre No 1 en simple. Pour le reste, j’ai des idées, mais je n’ai pas pris de décision.»

Severin Lüthi doit trancher entre Marc-Andrea Hüsler (ATP 362) et Sandro Ehrat (ATP 590) pour la place de No 2 en simple. «Marc, avec son service de gaucher, peut gêner n’importe quel joueur en indoor. Et Sandro est un joueur solide», souligne-t-il.

Le coach de Roger Federer se veut (forcément) positif malgré la difficulté de la tâche qui attend son équipe dans cette rencontre qualificative pour la phase finale (18-24 novembre). «Premièrement, nous n’avons rien à perdre. Deuxièmement, tout peut se produire en Coupe Davis. D’autant plus que nous jouons désormais au meilleur des trois sets, ce qui équilibre les débats. Tout comme le fait de jouer en salle sur surface rapide», avance-t-il.

«ça reste du tennis»

«ça reste du tennis. Nous n’allons pas capituler. Mais il est clair que notre tâche sera très difficile. Nous avons beaucoup de respect pour cette équipe de Russie, dont les joueurs sont en constants progrès», explique encore Severin Lüthi, qui mise beaucoup sur Henri Laaksonen (ATP 142). «Henri a progressé ces derniers temps», rappelle-t-il.

Un Henri Laaksonen qui ne partira pas battu d’avance ce week-end. «Je me sens très bien. J’ai pour une fois pu me préparer normalement en décembre, et j’ai bien joué à l’Open d’Australie», où il a obtenu la première victoire de sa carrière en Grand Chelem face à Mirza Basic avant de subir la loi d’Alex De Minaur (ATP 28) en cinq sets.

Henri Laaksonen ressent-il moins de pression à l’heure d’affronter une équipe aussi forte que la Russie? «J’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même et de gagner. C’est parfois plus simple d’imposer son jeu face à des joueurs moins bien classés. Mais c’est aussi plus simple de jouer son meilleur tennis lorsqu’on n’a rien à perdre», explique le Schaffhousois, qui devrait affronter Daniil Medvedev (ATP 16) vendredi et Karen Khachanov (ATP 11) samedi.

«Comme un top-30»

L’équipe russe ne va en tout cas pas sous-estimer son adversaire. «Mes joueurs sont jeunes et ambitieux, ils n’ont aucun problème à se motiver avant une telle rencontre même face à un adversaire présumé plus faible», glisse le capitaine russe Shamil Tarpischev, qui a découvert le jeu de Henri Laaksonen grâce à des vidéos visionnées cette semaine.

«On sait que Laaksonen a un grand potentiel», explique pour sa part Daniil Medvedev. «A Melbourne, il a joué comme un top-30 face à De Minaur. Et nos derniers adversaires ont toujours réussi de grandes choses contre notre équipe», lâche le No 2 russe, qui ne cache pas être ravi d’affronter une formation helvétique privée de ses deux meilleurs éléments (Roger Federer et Stan Wawrinka). «C’est certainement mieux pour nous, car nous sommes là pour gagner!» 

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