Roger Federer a triomphé à cinq reprises à l’US Open. Mais le dernier acte de son quintuplé new-yorkais remonte à dix ans déjà. Depuis, il a enchaîné crève-cœur et déconvenues à Flushing Meadows, alors qu’il a pu dans le même temps triompher dans les trois autres levées du Grand Chelem.
C’est sans doute dans la moiteur new-yorkaise que le Maître est passé du statut de star du tennis à celui de star tout court. Sacré en 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008, il a enchaîné les démonstrations, comme lors de cette première finale remportée 6-0 7-6 6-0 face à Lleyton Hewitt. Il a éclaboussé de toute sa classe les très prisées «night sessions» du tournoi, devenant même l’ami de l’intouchable icône de la mode Anna Wintour, rédactrice en chef de l’édition américaine du magazine «Vogue».
L’échec inattendu
Mais rien n’est plus pareil depuis l’échec inattendu subi devant Juan Martin...