On peut avoir remporté 20 titres du Grand Chelem, dont Wimbledon à huit reprises, et ressentir encore le besoin de prendre ses marques, s’ajuster, se faire confiance.
Deux jours après avoir lâché le premier set au Sud-Africain Lloyd Harris, Roger Federer (ATP 3) n’en a perdu aucun, hier lors de son match du deuxième tour (6-1 7-6 6-2). De là à écrire qu’il a bien joué, il y a un retour de revers que l’on ne tentera pas.
Précisément. Contre Jay Clarke (ATP 169), promu dans le tableau principal à la faveur d’une «wild card» (invitation) et qui n’avait encore jamais affronté un éminent membre du top-10, le Bâlois a sorti son tablier d’alchimiste, sans jamais trouver la potion magique pour autant.
«Je crois avoir été très dominant sur mes jeux de service. En retour en revanche, j’ai fait ce que j’ai pu. Parfois ça marchait, parfois ça ne...