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Roger Federer chasse un nouveau record à l'US Open

En pleine forme, Roger Federer est le grandissime favori de l'US Open. S'il s'impose à Flushing Meadows, il deviendra le premier joueur à avoir remporté six fois de suite un tournoi du Grand Chelem.

29 août 2009, 10:09

Roger Federer s'attaquera dès lundi sur les courts de Flushing Meadows à un nouveau record: devenir le premier joueur de l'ère Open - c'est-à-dire depuis 1968 - à remporter six fois de suite un tournoi du Grand Chelem.

Après avoir rejoint Bjorn Borg en signant la passe de cinq sur le gazon londonien en 2007, le meilleur joueur de tous les temps bénéficie d'une seconde chance pour réussir un tel exploit. L'an dernier à Wimbledon, il ne lui avait manqué que deux points face à Rafael Nadal pour cueillir un sixième titre de rang.

Cette finale perdue de Wimbledon 2008 fut bien la mère de toutes les défaites pour Roger Federer. Il a pu, fort heureusement, la digérer en partie deux mois plus tard en conservant sa couronne à l'US Open alors qu'il avait traîné son spleen tout l'été. Cette année, l'occasion lui est donnée de faire enfin le deuil de ce fabuleux match du 6 juillet 2008 en battant ce record qui doit revêtir, pour un joueur aussi attaché à l'histoire de son sport, une très grande signification.

Contrairement à l'an dernier, Roger Federer arrive à New York dans la peau du grandissime favori. Il a gagné quatre des cinq derniers tournois qu'il a disputés: Madrid, Roland-Garros, Wimbledon et Cincinnati. Son unique défaite de l'été fut cette élimination presque rocambolesque - il avait mené 5-1 dans la dernière manche - face à Jo-Wilfried Tsonga à Montréal. Les joies de la paternité qu'il découvre depuis la naissance de Charlene Riva et Myla Rose le 23 juillet dernier décuplent apparemment sa motivation, libèrent encore davantage son bras magique. «J'ai joué cette finale comme je le voulais. C'est vraiment un sentiment extraordinaire», avouait-il ainsi dimanche soir après sa victoire à Cincinnati devant Novak Djokovic.

A New York où le tirage au sort lui a évité bien des pièges, il pourra monter tranquillement en puissance jusqu'à un quart de finale programmé contre Nikolay Davydenko (no 8). Même s'il peut redouter une demi-finale contre un Andy Roddick (no 5) qui l'avait poussé dans ses derniers retranchements il y a deux mois à Wimbledon, son tableau s'apparente bien à un aller simple vers la finale.

Le bas du tableau n'offre pas les mêmes certitudes. Finaliste malheureux l'an dernier, le nouveau no 2 mondial Andy Murray vivra une première semaine ardue face à deux joueurs imprévisibles, le Letton Ernest Gulbis (ATP 95) et l'as des aces Ivo Karlovic (no 27). Ses deux principaux rivaux seront Juan Martin del Potro (no 6), sans doute l'outsider le plus dangereux du tableau, et, bien sûr, Rafael Nadal (no 3).

L'US Open est le seul titre du Grand Chelem qui ne figure pas au palmarès du Majorquin. Ces dernières années, New York était le tournoi de trop pour «Rafa» qui avait déjà entamé toutes ses réserves avant de prendre ses quartiers dans la «Grosse Pomme». Contraint d'observer une pause de deux mois pour soigner ses genoux, Nadal pense sans doute qu'il peut vaincre le signe indien. Quart de finaliste à Montréal et demi-finaliste à Cincinnati, il possède toute de même certains repères avant d'engager le fer dans un premier tour très attendu contre Richard Gasquet (ATP 46).

Stanislas Wawrinka (no 19) figure dans ce bas du tableau. Comme à New York l'an dernier et à Wimbledon cet été, le Vaudois est appelé à défier Andy Murray au stade des huitièmes de finale. Les cinq sets de la «night session» de Londres l'inciteront très certainement à croire que l'exploit est possible. A condition de ne pas égarer ses forces lors des tours précédents et notamment contre le prometteur Marin Cilic (no 16) en seizième.

Malgré le grand retour aux affaires de Kim Clijsters, le simple dames ne suscite pas la même attente que le simple messieurs. Rien ne bouge vraiment sur le Circuit de la WTA. Le manque de crédibilité de la no 1 mondiale Dinara Safina et l'implication incertaine des sœurs Williams pèsent de plus en plus. Sur le plan suisse, une seule question est de mise. Cet US Open 2009 sera-t-il le 54e et dernier tournoi du Grand Chelem auquel participera Patty Schnyder. /si

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