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Roger Federer a digéré son revers face à Thiem

Le Bâlois entamera ce week-end le nouveau tournoi de Miami sans nourrir trop de regrets après la finale perdue à Indian Wells. En Floride, il pourrait rejouer contre Stan Wawrinka.

22 mars 2019, 00:01
/ Màj. le 22 mars 2019 à 08:00
Roger Federer est «heureux» de son niveau de jeu actuel.

Il persiste et signe! Avec le recul, la finale d’Indian Wells perdue devant Dominic Thiem ne lui laisse aucun regret. «Même si une défaite 7-5 au troisième set est toujours amère, je l’ai digérée», affirme Roger Federer sur le site de l’ATP.

«Par le passé, j’avais plus de peine à tourner la page après un tel match. Je me demandais si je pouvais vraiment nourrir des regrets. Si je pouvais aussi revenir en arrière pour rejouer les points qui ont scellé l’issue du match», poursuit-il. «Aujourd’hui avec l’âge, je n’en suis plus là.»

«Heureux du niveau de jeu présenté à Dubaï et à Indian Wells», Roger Federer se lance ce week-end à la conquête d’une quatrième couronne au Masters 1000 de Miami. En Floride, il entamera son tournoi contre le qualifié moldave Radu Albot (ATP 46). Il s’agira d’une première pour le Bâlois face à cet adversaire âgé de 29 ans qui vient d’entrer dans le top 50 pour la première fois de sa carrière.

Roger Federer abordera cette rencontre avec une prudence légitime. Il n’oublie pas qu’il avait chuté d’entrée l’an dernier en Floride devant l’Australien Thanasi Kokkinakis après déjà une finale perdue sur le fil à Indian Wells. Par ailleurs, la perspective d’affronter un Radu Albot en pleine euphorie l’incitera à être sur ses gardes. S’il passe ce deuxième tour, le Balois retrouvera comme à Indian Wells Stan Wawrinka déjà au stade des seizièmes de finale. Egalement au bénéfice d’un bye au premier tour, le Vaudois attend le vainqueur de la rencontre entre le Français Pierre-Hughes Herbert (ATP 49) et le Serbe Filip Krajinovic (ATP 103).

Un nouveau site

«Je préfère éviter le plus possible Stan Wawrinka», souligne Roger Federer. «Mais le sort en a décidé ainsi. Je regarde toujours sur les premiers tours de mon tableau et j’ai vite compris qu’il y avait une chance de nous affronter ici à Miami. On verra bien si ce match aura lieu. Mais ce n’est pas vraiment l’idéal de se rencontrer une deuxième fois de suite...»

Si ce derby suisse est à l’affiche, nul doute qu’il sera programmé sur le Central du Stadium des Miami Dolphins qui accueille pour la première fois ce tournoi. Les organisateurs ont, en effet, arrêté le choix de quitter l’île de Key Biscayne pour utiliser le complexe de la franchise de la NFL dans le nord de la ville avec un court principal qui peut accueillir 14 000 spectateurs.

«Avec Key Biscayne, nous avons laissé un lieu iconique de notre sport», souligne Roger Federer. «On y a joué là-bas 32 ans avec pendant longtemps un tournoi qui se jouait au meilleur des cinq sets. Je ne peux pas m’empêcher de ressentir une certaine tristesse.» Ce sentiment est renforcé par le souvenir à la fois de ses victoires en 2005, 2006 et en 2017 et de son titre à l’Orange Bowl en 1998 qui lui avait permis de devenir No 1 mondial chez les juniors.

Soif de découverte

«Maintenant, c’est comme un nouveau tournoi que nous disputons avec ce déménagement», poursuit Roger Federer. «Je suis aussi heureux de découvrir les innovations qui ont été apportées dans la nouvelle enceinte. Heureux aussi de constater que notre sport grandit de plus en plus. Et j’espère que ce tournoi de Miami va l’aider dans ce sens.»

Cette soif de découverte toujours intacte à 37 ans et demi explique pourquoi le Bâlois n’a pas songé une seconde à faire l’impasse sur le deuxième Masters 1000 de l’année pour être en mesure de débuter sa saison sur terre battue à Monte-Carlo.

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