La conquête d’un sixième Open d’Australie, un «back-to-back» (deux sacres consécutifs dans la même épreuve) qu’il n’avait plus signé depuis l’US Open 2008, le tout à 36 ans. L’exploit réalisé dimanche à Melbourne par Roger Federer a fait déferler une immense vague d’admiration. «Grand maître» et «Le roi Roger VI», a ainsi titré le «Herald Sun», «le jour du Seigneur» ajoute «L’Equipe».
«Quand Mohammed Ali a conquis ses titres mondiaux et ouvert des vannes à des audiences qui n’étaient auparavant pas familières avec son sport, il est devenu un nom qui a plus que transcendé la boxe. Il n’y a pas besoin de beaucoup de matraquage médiatique pour suggérer qu’après son 20e titre en Grand Chelem, Roger Federer s’est mis en position de revendiquer un droit similaire pour le tennis», écrit Richard Evans, du «Herald Sun», l’un des quotidiens les plus lus d’Australie.
«Tout s’est passé très vite»
«Je ne...