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Pour Federer, Nadal est favori

Pour Roger Federer, Rafael Nadal est le favori de l'Open d'Australie 2011 qui débutera lundi à Melbourne. Un statut qui ne "lui pose aucun problème".

15 janv. 2011, 13:08
"Je ne veux pas bousiller la fête à Nadal. Je dispute l'Open d'Australie pour conserver mon titre et non pour empêcher Rafa de gagner quatre tournois du Grand Chelem à la suite", lâche Federer, qui disputera son 1er tour contre Lukas Lacko dans la nuit de demain à lundi (vers 3h30 du matin en Suisse).  

Roger Federer a tenu un discours clair. Même s'il reconnaît que Rafael Nadal "est le favori du tournoi et il mérite de l'être", le Bâlois estime que la messe est encore très loin d'être dite. "Mais si à l'arrivée Rafa s'impose, je n'aurais qu'à m'incliner et à lui tirer mon chapeau, dit-il. Il aura réussi quelque chose d'extraordinaire".  

"Mais nous avons encore deux semaines devant nous avant une éventuelle finale Nadal - Federer, poursuit-il. Il convient d'abord de réussir l'entame de ce tournoi. J'insiste toujours sur les pièges des premiers tours. On affronte des joueurs qui ne gagneront sans doute pas le titre mais qui peuvent un jour donné bouleverser tous les pronostics. Je suis soulagé de ne pas tomber d'entrée sur un Del Potro, un Hewitt ou un Karlovic. Je serai toutefois méfiant face à Lukas Lacko. Je me suis entraîné avec lui une demi-heure à Doha. Je ne serai pas en terre inconnue". Le 6-0 infligé par le Slovaque à Rafael Nadal au Qatar incite il est vrai à cette légitime prudence.  

C'est donc un Roger Federer sur ses gardes que l'on retrouvera lundi sur la Rod Laver Arena. Peut-être le court qu'il préfère avec, bien sûr, le Central de Wimbledon, le théâtre de son premier sacre en Grand Chelem. Le Bâlois aime rappeler les liens très particuliers qu'il a tissés au fil des années avec Melbourne et l'Australie.  

"Cette ville et ce pays signifient beaucoup pour moi. J'ai eu des coaches australiens. Je suis venu ici en vacances quand j'avais 13 ans, se souvient-il. Après, j'ai toujours vécu des moments forts au fil des années. Je n'ai jamais disputé un mauvais tournoi ici. J'ai joué des matches extraordinaires. J'en ai perdu des mémorables contre Hewitt en Coupe Davis, puis contre Safin et Nadal. C'est à Melbourne aussi que je suis devenu pour la première fois no 1 mondial en 2004."  /si
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