«Serbia against the world». L’inscription sur le t-shirt de son plus fanatique supporter dimanche à la Rod Laver Arena dit tout: Novak Djokovic se bat bien contre le monde entier.
Ainsi au soir de la conquête de son 17e titre du Grand Chelem, son huitième à Melbourne, Novak Djokovic a tenu à rappeler sa vérité. «J’ai grandi en Serbie durant la guerre, dans les années 1990. Les temps étaient durs, il y avait des embargos contre notre pays et nous devions faire la queue pour avoir du pain, du lait, de l’eau, des choses basiques de la vie de tous les jours. Ce genre de choses vous rend plus fort et vous donne encore plus faim de succès, quoi que vous fassiez. C’est ce qui m’a construit: le fait de vraiment venir de nulle part et d’avoir traversé une vie difficile avec mes parents et mon peuple. Quand j’y repense,...