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Nadal souffre, mais passe en trois sets

01 sept. 2011, 10:22

Rafael Nadal (No 2) a souffert pendant 2h49' pour son entrée en matière à l'US Open. Le tenant du trophée s'est imposé en trois sets (6-3 7-6 7-5) face à Andrey Golubev (ATP 98), profitant avant tout du manque de confiance du Kazakh. «Je n'arrive pas à croire que j'ai gagné en trois manches. Mais c'est bien le cas», lâchait-il. «J'ai fait preuve d'une grande force mentale, ce qui est très positif. Je devrai en revanche progresser sur le plan tennistique, en rentrant un peu plus à l'intérieur du court.»

«Mais je sais que je suis capable de le faire», poursuivait un Rafael Nadal particulièrement soulagé après le match d'ouverture de la session de nuit de mardi: le sextuple vainqueur de Roland-Garros, qui s'était brûlé deux doigts de la main droite dans un restaurant japonais au contact d'une assiette trop chaude juste avant le Masters 1000 de Cincinnati, ne ressent pratiquement plus aucune gêne au moment de frapper ses revers.

Occasions manquées

Andrey Golubev, qui n'avait remporté que deux de ses 18 précédents matches - dont un à Cincinnati face à Stanislas Wawrinka - sur le circuit principal, a démontré par instants toute l'étendue d'un talent qui lui avait permis d'atteindre le 33e rang mondial en octobre dernier. «Il a cherché le coup gagnant pratiquement sur chaque frappe, m'empêchant ainsi de trouver le bon rythme», relevait Rafael Nadal.

Son bras a cependant tremblé dans les moments décisifs, et ses 59 fautes directes ont finalement pesé bien plus lourd dans la balance que ses 41 coups gagnants. Andrey Golubev manquait ainsi sept balles d'égalisation à un set partout dont cinq à 5-3 sur son propre engagement... Le Kazakh de 24 ans ne parvenait pas non plus à porter l'estocade dans la troisième manche, où il menait pourtant 5-2 service à suivre!

Pas d'inquiétudes

Rafael Nadal s'en est donc sorti sans grand dommage malgré un pourcentage de réussite très faible sur ses balles de break (8 /22). «Seul le résultat importe au final», lâchait-il. L'Espagnol se souvient certainement qu'il avait dû s'employer dans ses deux premiers matches l'an passé, face au Russe Teymuraz Gabashvili (7-6 7-6 6-3) puis à l'Ouzbèke Denis Istomin (6-2 7-6 7-5), avant de monter en puissance pour aller décrocher ses premiers lauriers new-yorkais.

Etait-il au moins inquiet d'avoir concédé six breaks mardi alors qu'il n'avait perdu que cinq jeux de service pendant l'ensemble de l'édition 2010? «Ce sera impossible pour moi de gagner le titre», répliquait Rafa. «Non, je rigole. Il est clair que mon service m'avait beaucoup aidé l'an dernier. Mais c'est avant tout grâce à un fantastique jeu de fond de court que j'avais pu m'imposer.»

Face à Mahut au 2e tour

Le gaucher de Manacor ne devrait pas être inquiété au deuxième tour. Il affrontera le marathonien des courts Nicolas Mahut (ATP 99), célèbre pour avoir disputé - et perdu - le match le plus long de l'histoire l'an passé à Wimbledon face à John Isner (70-68 au cinquième set après 11h05'). Nicolas Mahut fut fidèle à sa réputation mardi. Le Français a remonté un handicap de deux sets face au modeste Colombien Robert Farah (ATP 277), qu'il battait 3-6 6-7 6-2 6-4 6-0.

«Je ne suis pas prêt à jouer pendant dix heures face à lui. Ce ne se produira de toute façon pas. Il faut deux grands serveurs pour réussir cela. Nicolas réussira un break avant moi», concluait un Rafael Nadal décidément taquin. / si

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