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Le CT Neuchâtel sorti par le futur champion

Le canton n'était pas représenté hier à Lucerne en finale des interclubs de LNA. Ried Wollerau - vainqueur du CT Neuchâtel 5-3 samedi - a conservé son titre chez les messieurs, alors que Grasshopper a dominé Drizia Genève chez les dames.

17 août 2009, 08:20

Le 15 août 2009 ne restera pas dans la mémoire cantonale comme un 1er Mars tennistique... Les Neuchâtelois n'ont pas été à la fête lors des demi-finales masculine et féminines des interclubs de LNA. Hier matin, ils ont fait dodo au lit au lieu de repartir au Lido pour y jouer la finale.

Le CT Neuchâtel - qui participait aux demi-finales pour la quatrième fois d'affilée, champion de Suisse en 2007 - s'est incliné samedi 5-3 devant Ried Wollerau, qui a victorieusement défendu son titre hier face à Lucerne - vainqueur 5-4 samedi de Grasshopper - sans même jouer les doubles (5-1)... Une issue en forme de couteau à trifouiller dans la plaie pour la phalange neuchâteloise, qui, au tour qualificatif et au pied du Pilate, avait également battu le pensionnaire du Lido à plate couture (7-2)...

Face aux futurs champions, les bons hommes de Pablo Minutella - qui ont tourné à 3-3 après les simples - se sont inclinés dans les doubles. Après le rapide échec de la paire formée de Mathieu Guenat et Luca Schena, et alors que le duo Franco Ferreiro-Cristian Villagran menait 7-6 4-1 sur le court d'à-côté, c'est Frédéric Nussbaum et Julio Peralta - opposés au très costaud Marco Chiudinelli et au prometteur Robin Roshardt - qui détenaient dans leur raquette le sésame pour la finale. Las, la victoire était dans leurs cordes, mais pas dans leur cordage. Battus 7-5 7-6, ils laissaient les autres éclater de joie.

«Pour remporter le championnat, il faut gagner ce genre de matches, devenir champion facilement, cela n'existe pas», souffle le capitaine. «Mes sentiments sont partagés entre la satisfaction d'avoir été là, c'était notre objectif de départ, et la déception d'être passés si près de la finale... Mais tous les gars ont tout donné, c'est le sport, il faut savoir l'accepter...» Le scénariste de tout match de tennis laisse des blancs que les acteurs comblent selon leur talent, leur envie, leur inspiration du moment. Sur le terrain, à regarder, c'était partout du kif kif. C'est juste dans le budget (250 000 francs contre 50 000) que les Zurichois de la côte dorée pèsent cinq fois plus lourds que les bagarreurs des Cadolles...

Frédéric Nussbaum restera comme le héros malheureux de cette demi-finale. Avant de lâcher, sur son service (retour gagnant de Roshardt), le point qui a scellé le score de la partie, il avait laissé filer son simple contre le même Roshardt, non sans avoir mené 6-3 4-2 balle de 5-2... Le Chaux-de-Fonnier a été victime d'un «coup de chaud» et a dû appeler le soigneur à 4-4 dans le deuxième set. «Je ne me sentais pas bien, j'avais froid (sic), je tremblais», raconte «Nunuss». «Il m'a mis de la glace sur la nuque et j'ai beaucoup bu. J'ai pu finir le match, qui est resté serré (6-3 6-7 4-6), mais j'avais l'impression que je n'avais plus de jus, je n'arrivais plus à lui faire mal avec mon coup droit, et lui n'a plus fait une faute...»

Pour le double, «Fred» n'avait pas de regret. «On a bien joué, on a juste eu de la peine à retourner Chiudinelli (réd: qui a fait forte impression en simple également). Dans l'ensemble, on ne pouvait pas faire beaucoup mieux. On était tout près d'eux, mais un peu en dessous quand même...» /PTU

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