Deux victoires à rien, d'un côté comme de l'autre. Six sets à zéro, ici et là-bas. Moins de quatre heures pour les uns, trois bonnes heures et demie pour les autres, il y a des similitudes qui ne doivent rien au hasard. La Suisse et la France rêvent à ce point de s'affronter, en finale de la Coupe Davis, qu'ils ont adopté le même rythme de croisière à l'occasion de cette première journée. D'ici à ce qu'ils compostent leur billet, aujourd'hui peut-être, au pire demain, il n'y a plus qu'un coup de raquette...
"2-0, c'est le scénario idéal" , se réjouit Severin Lüthi, capitaine très serein . "C'est le score qu'on attendait. Par contre, c'est une surprise de gagner deux fois en trois sets."
En toute honnêteté, il y avait davantage de points d'interrogation sur les épaules, parfois frêles, de Stan Wawrinka que sur la capacité de Roger Federer à...