Roger Federer (No 3) et Rafael Nadal (No 2) livreront leur 39e duel ce vendredi en demi-finale à Roland-Garros. Exacerbée par l’opposition de style, teintée d’un respect sincère et mutuel, leur rivalité a marqué l’histoire du tennis.
Le bilan de leurs affrontements (23-15 pour l’Espagnol) fait «tache» dans l’impressionnante carte de visite du Bâlois dont la domination au début des années 2000 a constitué une source de motivation pour ses rivaux. Lorsque l’éclosion de Roger Federer s’est produite, un soir de juillet 2003 à Wimbledon, Rafael Nadal venait de fêter 17 ans.
Federer et les gauchers
Outre son jeune âge, Rafa possédait deux autres qualités primordiales: l’humilité, et le fait d’être gaucher. «Il n’y a rien de naturel dans le fait d’affronter un gaucher», a souligné Roger Federer. «La grande majorité des joueurs sont droitiers. Je détestais affronter des gauchers. Mais maintenant, j’adore ce défi.»
Vraiment? Il est difficile...