«Si on se fixe un objectif trop petit, on n’avance pas. C’est pour ça que moi, je vise la première place mondiale, ça me contraint à avancer en permanence». Plutôt timide, avec une voix d’adolescente émue à l’idée d’être interviewée pour la première fois, Julie Sappl se livre sans retenue. Et malgré un objectif qui fait tourner les têtes, elle se montre extrêmement modeste.
Née à Bâle comme Roger Federer, elle prend une raquette à l’âge de 3 ans dans son salon. «On jouait avec des balles en mousse avec mon père. C’est lui qui m’a poussée à faire du tennis». Lorsque Julie a six ans, la famille est installée à Neuchâtel. C’est là qu’elle prend sa première leçon de tennis. Pas juste pour le plaisir. Son père la contraint à viser l’excellence et les performances.
Les débuts
Très vite et sans choix, elle se lance en compétition. «Je ne...