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La paria devenue pasionaria

Vainqueure de Simona Halep, Maria Sharapova est de retour aux affaires.

30 août 2017, 01:35
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Elle divise, crée la polémique, suscite le débat. Elle? C’est Maria Sharapova, diva adulée autant par sa plastique que pour son tennis. Maria Sharapova? Une princesse inaccessible et capricieuse devenue tsarine maudite pour avoir, un jour de janvier 2016, touché au dopage. Contrôlée positive au meldonium (produit servant à récupérer plus rapidement d’efforts physiques importants), la fautive a écopé une suspension de 15 mois.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, être blanchie et disparaître dans les coulisses du temps s’il ne s’agissait pas de Maria Sharapova. Avec pareille championne surprise la main dans l’armoire à pharmacie, ce sont cinq titres de Grand Chelem qui sont à jamais maculés.

«Tricheuse»

Déjà peu appréciée dans le vestiaire, Maria est devenue paria. Porte-parole de la partie silencieuse, Eugenie Bouchard s’est posée en inquisitrice. Elle n’a pas hésité à qualifier la Russe de «tricheuse» au moment de son retour de suspension, le 26 avril dernier...

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