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L'Open d'Australie pour Djokovic

30 janv. 2011, 13:43

Novak Djokovic (no 3) a remporté son deuxième tournoi du Grand Chelem. Trois ans après sa victoire devant Jo-Wilfried Tsonga, Nole triomphe une nouvelle fois à Melbourne. 

Le Serbe s'est imposé 6-4 6-2 6-3 en finale de l'Open d'Australie devant Andy Murray (no 5). Diminué par une gêne à la cuisse gauche, l'Ecossais fut méconnaissable lors de cette rencontre qui fut loin de tenir ses promesses.  

Murray "égale" Agassi  

Dominé par Roger Federer à New York en 2008 et à Melbourne l'an dernier, il concède, comme Andre Agassi vingt ans plus tôt, sa troisième défaite en finale d'un tournoi du Grand Chelem. Trois défaites sans gagner le moindre set ! Dernier vainqueur britannique dans un tournoi majeur en 1936, Fred Perry n'a toujours pas de  successeur.  

Battu deux fois à Roland-Garros et une fois à l'US Open, André Agassi avait conjuré le sort en gagnant à Wimbledon en 1992. "Je ne suis pas André Agassi, lance Andy Murray. Perdre ce soir n'est pas la fin du monde. Je me suis incliné contre un joueur qui était meilleur que moi, qui a défendu d'une manière incroyable. Il ne me reste plus qu'à retourner à l'entraînement pour devenir encore plus fort".  

Murray encaisse mieux  

L'Ecossais a beaucoup mieux encaissé cette défaite que son échec contre Roger Federer douze mois plus tôt. "Je suis plus heureux aujourd'hui en dehors du tennis. Cela aide à relativiser", lâche-t-il. Le fait de ne pas aborder cette finale dans les meilleures dispostions en raison de cette petite blessure à la cuisse contractée vendredi contre David Ferrer a joué également. Andy Murray ne devait pas nourrir beaucoup d'illusions avant cette finale.  

Andy Murray a commis 47 fautes directes lors de cette finale. La balle de match a parfaitement illustré le scénario de la rencontre. Murray la perdait en frappant un coup droit dans le filet. Les grandes armes de l'Ecossais sont sa régularité et sa faculté de faire mal jouer l'adversaire. Dimanche, il les avait laissées dans le vestiaire. Cette finale fut l'une des plus décevantes de ces dernières années à Melbourne. Elle fut à des années lumières de procurer les mêmes émotions que celle de 2009 remportée en cinq sets par Rafael Nadal devant Roger Federer.  

Un titre amplement mérité  

La médiocrité de l'opposition n'enlève rien aux mérites de  Djokovic. "Bourreau" de Roger Federer jeudi soir, Nole n'a rien volé. Il a n'a lâché qu'un set en sept matches à Melbourne. Il fut de loin le joueur le plus complet de la quinzaine, capable de prendre le jeu à son compte avec un coup droit qui trouve parfaitement les lignes, capable aussi de défendre à la perfection.  

Face à Murray, il s'est ouvert les portes de la victoire en gagnant un point extraordinaire à 5-4 15-30 au premier set, un point que Murray aurait remporté dix fois contre n'importe quel autre adversaire. "Ce point m'a fait très mal", avouait Murray. Sur la balle suivante, l'Ecossais sortait son coup droit pour donner le premier set à Nole. La messe était déjà dite.  

Sans toucher au génie, Nole a su gérer sa fin de match en toute tranquillité. Moins de deux mois après la conquête de la Coupe Davis, cette victoire à Melbourne l'autorise aujourd'hui à regarder les yeux dans les yeux Rafael Nadal et Roger Federer. Le tennis ne se conjugue plus à deux ! /si

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