Le Marin Cilic de New York, à savoir celui qui avait fait voler en éclats Roger Federer en demi-finale de l’US Open 2014, avait déménagé à Londres et la voie semblait sans issue. L’on se demandait bien comment le Suisse allait pouvoir survivre à ce tennis de percussion, à ces parpaings envoyés avec précision et une régularité de métronome et remonter un handicap de deux sets.
A 3-3 et 0/40 sur sa mise en jeu dans la troisième manche, le Bâlois, loin de démériter mais battu régulièrement dans les échanges du fond du court qu’il avait pu lancer et parfois trahi par son revers, s’est lui-même posé toutes ces questions et s’est vu perdre par le plus court des chemins.
Et alors? L’homme aux 17 titres du Grand Chelem n’est pas du genre à renoncer, surtout dans son jardin. En ajoutant un peu plus de variation et en trouvant des...