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Incroyable dénouement fatal à Andy Murray

La défaite de Roger Federer en trois sets face à Juan Martin Del Potro au Masters de Londres a fait le désespoir d'Andy Murray. Mais que ce fut compliqué pour l'ATP...

28 nov. 2009, 10:15

«C'est assez incroyable.» Même Roger Federer, qui en a pourtant vu en dix ans de carrière, est resté déconcerté par le dénouement du groupe A du Masters de Londres. Un épilogue qui lui a permis de se qualifier pour les demi-finales d'aujourd'hui, malgré sa défaite contre Juan Martin Del Potro (No 5) jeudi sur le coup de minuit.

Pour mémoire, le Bâlois ne devait absolument pas s'incliner en deux sets contre l'Argentin, sous peine d'être éliminé. Cette issue semblait inéluctable quand Del Potro se retrouvait à deux points de la victoire dans le tie-break de la deuxième manche, avec deux services à suivre. Sorti miraculeusement vainqueur de ce jeu décisif, Federer lâchait prise dans le troisième set (2-6 7-6 3-6).

Pour passer en demi-finales, le No 1 mondial devait alors son salut à un meilleur «jeux-average» (+4). Il en était de même pour Del Potro (+2). Mais pas pour Andy Murray (+1), éliminé alors qu'il affichait le même nombre de succès et de sets que ses deux rivaux. «Comment aurait-on pu penser que tout allait dépendre de quelques jeux? Dans ces circonstances, on ne peut que s'en remettre à la chance, qui parfois nous accompagne, parfois non», a relevé Federer.

A priori improbable, ce scénario a même pris de court l'ATP. «J'ai dû attendre 25 minutes après mon match pour savoir si j'étais qualifié ou pas», a par exemple expliqué Juan Martin Del Potro. Pour ne rien arranger, l'organe faîtier du tennis masculin avait, dans un premier temps, mal interprété son propre règlement concernant la voie à suivre en cas d'égalité entre trois joueurs.

Soulagé de pouvoir faire durer le plaisir à Londres, Roger Federer n'en a pas pour autant occulté sa défaite face à Del Potro. «Pour être honnête, je n'aime vraiment pas perdre contre mes principaux rivaux. Et notamment contre Juan Martin, qui m'avait déjà battu en finale de l'US Open», a lâché le Suisse. «Il y avait aussi beaucoup d'argent en jeu (120 000 dollars le succès en poule) et pas mal de points (200). Une nouvelle victoire m'aurait aussi permis d'aborder ma demi-finale avec une confiance décuplée.»

Cette demi-finale, Roger Federer ne savait pas encore contre qui il devra la jouer. La décision devait tomber hier en fin de soirée, une fois le groupe B achevé.

«Je n'ai pas de préférence particulière», a commenté Roger Federer. «Mon futur adversaire arrivera sûrement en demi-finales avec deux succès. Il sera donc forcément en forme. En bénéficiant d'un jour de repos, je dispose en revanche d'un petit avantage», a-t-il reconnu. /si

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