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Federer vise le titre et rien d'autre

30 août 2010, 12:33

Roger Federer (No 2) entamera sa quête d'un 17e titre majeur aujourd'hui dans la première «night session» de l'US Open, face à l'Argentin Brian Dabul (ATP 94). «Seul un sacre me rend heureux en Grand Chelem», lâchait le finaliste malheureux de l'édition 2009 en conférence de presse.

Le Bâlois aborde cette dernière levée du Grand Chelem en pleine confiance, auréolé d'un 63e trophée conquis dans le Masters 1000 de Cincinnati. «C'est bon de gagner des titres. Mais le plus important est d'avoir pratiqué un bon tennis et d'avoir à nouveau battu de très bons joueurs», précisait-il.

«Mais comprenez-moi bien. Je ne suis pas satisfait lorsque j'atteins les demi-finales ou la finale. J'accepte peut-être plus facilement les défaites que par le passé, mais elles ne me rendent pas heureux. En revanche, elles me permettent de progresser et me font travailler davantage», soulignait Roger Federer, qui réaffirmait avoir encaissé aisément le revers subi face à Tomas Berdych en quart de finale à Wimbledon: «Je n'étais pas à 100% sur le plan physique. Pour une fois, j'avais une excuse, ce qui m'a permis d'oublier plus facilement.»

La défaite concédée l'an dernier à Flushing Meadows face à Juan Martin Del Potro lui est en revanche restée en travers de la gorge: «C'est l'une de ces finales que je n'aurais jamais dû perdre. C'était une grosse déception, même si Del Potro a mérité son succès au final. Le fait d'être passé à deux points de la victoire va peut-être m'apporter un supplément de motivation dans ma tentative de reconquête», poursuivait le quintuple vainqueur de l'épreuve (2004-2008).

Roger Federer assurait se trouver en pleine possession de ses moyens, tant sur le plan physique que mental. «Je me sens aussi bien que je peux me sentir avant un Grand Chelem. Je ne ressens absolument aucune douleur. Mes muscles me faisaient souffrir après le tournoi de Toronto. Mais c'était normal étant donné que j'avais dû disputer des matches difficiles alors que je revenais à la compétition après une pause de six semaines», expliquait-il.

«J'ai ensuite eu un peu de chance à Cincinnati», où le Bâlois a bénéficié de l'abandon de Denis Istomin puis du forfait de Philipp Kohlschreiber. «Cela m'a permis de me reposer un peu plus. Je n'avais alors plus aucun souci physique. J'ai connu une bonne préparation, et suis prêt à en découdre ici», affirmait-il.

Interrogé par ailleurs sur sa rivalité avec Rafael Nadal (No 1), Roger Federer affirmait qu'il se réjouirait de l'affronter. «Nous avons joué l'un contre l'autre dans les trois autres tournois du Grand Chelem. Il ne manque que l'US Open. J'espère que cela sera le cas cette année. J'adorerais cela, mais nous ne pouvons nous retrouver qu'en finale et nous avons encore beaucoup à faire avant d'y songer», relevait-il. /si

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