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Federer s'est incliné en finale du Swiss Indoors face à Del Potro

Federer n'a pas pu prendre sa revanche sur Del Potro aux Swiss Indoors de Bâle. Le Bâlois s'est incliné en trois set face à l'Argentin ce dimanche.

27 oct. 2013, 18:23
Dans la revanche de la finale des Swiss Indoors de Bâle de l'an dernier, Roger Federer a battu Juan Martin Del Potro ce dimanche.

Il n'est plus le "roi" de Bâle, mais il demeure un sacré joueur! Malgré son brio et l'immense soutien du public, Roger Federer n'a pas remporté une sixième fois les Swiss Indoors.

Porté comme sans doute il ne l'avait jamais été par les 9200 spectateurs de la Halle Saint-Jacques, Roger Federer s'est incliné comme l'an dernier en finale devant Juan Martin Del Potro. L'Argentin s'est imposé 7-6 (7/3) 2-6 6-4 pour cueillir le dix-septième titre de sa carrière. Sa puissance au service et en coup droit a fini par prévaloir dans cette finale qui aura tenu toutes ses promesses. Elle fut aussi indécise que belle.

Trois doubles fautes qui ont pesé

Cette rencontre s'est sans doute jouée au premier jeu du troisième set. Alors qu'il venait de conclure le deuxième set en jouant un tennis de rêve, le Bâlois cédait son engagement en commettant notamment trois doubles fautes. Face à un joueur de la trempe de Del Potro, offrir de tels cadeaux vous emmène très vite au bord du précipice. Même s'il a eu sa chance, avec ces deux balles de break au deuxième jeu pour recoller immédiatement au score, le train était parti. Roger Federer ne devait plus revoir ce Del Potro contre lequel il accuse désormais trois défaites de rang. "Il était le plus fort cet après-midi. Il mérite amplement sa victoire", reconnaît Roger Federer.

Malgré cette nouvelle défaite en finale, Roger Federer peut tirer un bilan extrêmement positif de sa semaine bâloise. Il a démontré qu'il était en passe de retrouver le niveau de jeu qui doit lui permettre de rivaliser avec les tout meilleurs joueurs du monde. Il était arrivé à la Halle Saint-Jacques en panne de confiance après une défaite mortifiante à New York face à Tommy Robredo et une élimination sans gloire à Shanghaï devant Gaël Monfils. Il a surtout pu mesurer toute la ferveur qu'il suscite en Suisse au crépuscule de sa carrière.

On l'avait constaté déjà cet été à Gstaad où sa venue avait entraîné le vénérable tournoi de l'Oberland dans une autre dimension. Lors de la remise des trophée à la Halle Saint-Jacques, le public lui a réservé sans doute la plus belle "standing ovation" de sa carrière. Une véritable déclaration d'amour à laquelle il ne peut pas rester insensible. Comment ces spectateurs qui l'ont acclamé pourraient-ils comprendre une nouvelle impasse de sa part sur la Coupe Davis ?

A une victoire du Masters

A Bâle, Roger Federer a gagné trois matches qu'il n'aurait peut-être pas gagnés dans un passé très récent, contre Denis Istomin, Grigor Dimitrov et Vasek Pospisil, avant de céder devant Del Potro. La semaine prochaine, le tournoi de Paris-Bercy lui offrira une dernière occasion de peaufiner son jeu avant le grand rendez-vous du Masters de Londres.

Roger Federer aurait pu se qualifier pour ce Masters en remportant le titre à Bâle. Sa qualification sera acquise mathématiquement mercredi s'il remporte son premier match à Paris-Bercy contre le vainqueur de la rencontre entre Mikhail Youzhny et Kevin Anderson. Mais même une défaite ne devrait pas la remettre en question tant sa position à la Race est aujourd'hui confortable. Sa présence à Londres, où il disputera son douzième Masters, est appelée par tous. Assister à un Masters sans Roger Federer, c'est comme visiter le Louvre sans admirer la Joconde !

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