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Federer - Djokovic, finale de rêve à Dubaï

Dubaï aura bien sa finale de rêve! Le tournoi 500 des Emirats proposera aujourd'hui un affrontement royal entre Roger Federer et Novak Djokovic, tous deux vainqueurs en demi-finale.

26 févr. 2011, 11:05

Cette rencontre sera placée sous le signe de la revanche pour le Bâlois. Elle survient, en effet, quatre semaines après la défaite en trois sets (7-6 7-5 6-4) que le Serbe lui a infligée en demi-finale de l'Open d'Australie. Invaincu cette année, Nole tentera le hat-trick à Dubaï après ses titres en 2009 et 2010.

Quadruple vainqueur de ce tournoi de Dubaï, Roger Federer s'est qualifié en battant 6-2 7-5 Richard Gasquet en moins d'une heure et quart. Le Bâlois a cueilli un huitième succès de rang contre le Bitérrois, domicilié à Neuchâtel, qui ne possède toujours pas cet instinct de «tueur» si vital en tennis. Gasquet a, ainsi, mené 5-3 dans la deuxième manche avant de concéder les quatre derniers jeux de la rencontre.

«J'adore jouer contre Richard. Pas en raison de mes statistiques contre lui mais en raison de son revers à une main», explique le Bâlois. «C'est une merveille.»

Si l'on excepte ce break concédé au huitième jeu du deuxième set sur une double faute à 15-30 et sur une grossière erreur en revers à 30-40, Roger Federer a rendu une très belle copie.

Le Bâlois fut beaucoup plus convaincant que Djokovic qui s'est qualifié en bénéficiant de l'abandon de Thomas Berdych (ATP 7). Blessé aux abdominaux, le Tchèque a jeté l'éponge alors qu'il était mené 6-7 6-2 4-2. «J'ai livré un match catastrophique», avouait Djokovic. «Le plus mauvais de l'année. Mais au final, je m'en suis sorti. Il n'y a que cela qui compte.»

Roger Federer disputera aujourd'hui la 96e finale de sa carrière. «Je n'aurais jamais pensé arriver à un tel chiffre», avoue-t-il. Cette finale l'opposera à un joueur qui entend bouleverser au plus vite la hiérarchie au sommet du tennis mondial. «Novak représente un sacré obstacle devant moi», avance Roger Federer. «Il m'a battu à New York et à Melbourne. C'est toujours un adversaire contre lequel on doit se surpasser pour gagner.» /si

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