De Pierre Salinas, Londres
«Rafa a chèrement vendu sa peau, en frappant des coups superbes. Entre lui et moi, c’est souvent spécial, et ce match fut encore une fois d’un niveau très élevé. Il y a eu de tout, des rallyes et des volées, et c’est finalement de mon côté que la chance a tourné. A jamais, il restera gravé dans ma mémoire. Parce que c’était Rafa en face. Et parce que c’était à Wimbledon.»
Vainqueur 7-6 1-6 6-3 6-4 de Rafael Nadal (ATP 2), vendredi en demi-finale de Wimbledon, Roger Federer (ATP 3) a accompli le premier de ses travaux d’Hercule: dompter le taureau de Manacor. Pour ajouter un 21e grand chelem à son palmarès unique, il devra «capturer» dimanche, sur le coup des 15 h en Suisse, Novak Djokovic, que les livres de mythologie compareraient à la biche aux pieds d’airain, tant le No 1 mondial se déplace...