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Enfin une victoire à Bercy?

08 nov. 2011, 10:54

Historiquement défaillant à Paris-Bercy, Roger Federer veut en finir cette année avec la malédiction à l'est de Paris. Le Bâlois espère, cette semaine, y renouer enfin avec la victoire dans un Masters 1000 et effacer un malentendu tenace.

Que le no 4 mondial gagne un jour un tournoi à Paris, où sa popularité est énorme, était probable, mais qu'il y arrive tout d'abord à Roland-Garros, sur terre battue, plutôt qu'à Bercy, sur une surface plus favorable à son jeu, reste l'une des caractéristiques les plus étonnantes de sa carrière. Vainqueur en 2009 à la Porte d'Auteuil, Roger Federer n'a jamais rien réussi de bon à l'autre bout de la capitale: Paris-Bercy reste l'unique Masters 1000 dont il n'a jamais atteint la finale, en huit participations.

Sa meilleure performance est une demi-finale, l'année dernière, où il a laissé passer cinq balles de match face à Gaël Monfils. Son bilan est décevant: dix victoires pour sept défaites.

En pleine forme

Les raisons pour lesquelles Federer n'a jamais brillé à Paris sont multiples. «Au début j'avais du mal à m'adapter à la salle, j'ai rencontré quelques joueurs qui ont fait de gros matches aussi et j'ai été blessé aussi», dit-il. On peut ajouter qu'il avait zappé le rendez-vous lors de ses deux meilleures années, en 2005 et 2006. Et que la place du tournoi parisien dans le calendrier ATP, juste derrière celui de sa ville natale de Bâle, qu'il a remporté dimanche pour la cinquième fois, l'a toujours désavantagé.

Alors que ses concurrents directs traînent la patte en cette fin de saison - Rafael Nadal est forfait, Novak Djokovic a mal au bras et Andy Murray a renoncé à Bâle pour une douleur au fessier -, Roger Federer respire la santé. «Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien. Cette pause de six semaines était une bonne chose. Je suis en pleine forme et j'en veux plus. J'espère causer des dégâts cette année à Paris.»

S'il n'a pas battu de top 10 à Bâle, ses cinq succès lui permettent d'arriver en confiance à Bercy, où il profite d'un tableau favorable - Fish, Gasquet et Simon dans sa zone -, avant une demi-finale théorique contre Andy Murray.

«Je ne suis pas passé loin l'an dernier. Je suis confiant que le meilleur reste à venir», souligne le Bâlois, qui ne cache pas son ambition de devenir le deuxième joueur, après Andre Agassi, à gagner des deux côtés de Paris. Et remporter par la même occasion ce 18e titre en Masters 1000, qui se fait attendre depuis sa victoire à Cincinnati, en août 2010. / si

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