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Dopage: Roger Federer prône la tolérance zéro pour Maria Sharapova

Roger Federer ne montre aucune compassion pour Maria Sharapova. La joueuse russe a été suspendue deux ans pour dopage. Une situation qui n'émeut guère le Bâlois pour qui la tolérance zéro doit être appliquée. Il affirme aussi que tous les joueurs doivent être sûrs à 100% des substances qu'ils prennent.

09 juin 2016, 17:51
Roger Federer ne semble pas vraiment croire à la version avancée par Sharapova pour se défendre.

Roger Federer prône "la tolérance zéro" concernant Maria Sharapova, suspendue deux ans pour dopage en raison de la prise de meldonium, a-t-il déclaré lors du tournoi de Stuttgart où il effectuait son retour à la compétition.

Sharapova n'a pas échappé à la suspension habituelle, contrairement à d'autres sportifs épargnés malgré un contrôle positif au même médicament, inscrit depuis janvier sur la liste des produits prohibés.

La joueuse russe de 29 ans, qui va faire appel, avait annoncé elle-même son contrôle le 7 mars à Los Angeles et reconnu qu'elle avait bien continué à consommer du meldonium en 2016. Elle avait admis n'avoir pas pris connaissance de la liste de nouveaux produits interdits.

"Elle a bien sûr le droit de se défendre, comme n'importe qui. Mais je suis pour la tolérance zéro" a affirmé Federer, après son succès difficile face à l'espoir américain Taylor Fritz (6-4 5-7 6-4) sur le gazon allemand.

Pour sa défense, la "Tsarine", cinq fois titrée en Grand Chelem, avait expliqué qu'elle prenait ce médicament sur prescription médicale depuis dix ans pour traiter "un déficit en magnésium, une arythmie cardiaque et des cas de diabète dans (sa) famille".

Le jury indépendant mandaté par la Fédération internationale de (ITF) a retenu une suspension de deux ans pour "violation du règlement antidopage", et non de quatre ans - si la volonté d'amélioration des performances avait été avérée.

"Que ce soit dans un cas ou dans l'autre, je ne vois pas trop la différence. Vous devez être sûr à 100 % de ce que vous prenez, d'en connaître les effets et les conséquences. Si ce n'est pas le cas, vous devez être sanctionné", a estimé Federer, 34 ans, qui avait fait l'impasse sur le tournoi de Roland-Garros pour récupérer de ses problèmes lombaires.

"On devrait conserver les échantillons des analyses de sang pendant 10, 15 ou 20 ans pour dissuader les tricheurs potentiels", a ajouté l'homme aux 17 trophées majeurs, qui milite pour "des sanctions rétroactives" et "un éventuel retrait des titres" si nécessaire.

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