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Djokovic: «Battre Nadal à Roland-Garros constitue le défi ultime»

Impérial pour remporter l’Open d’Australie, Novak Djokovic chasse désormais les vingt Grand Chelem de Roger Federer. Mais s’il gagne à Paris, il détiendra à nouveau les quatre titres majeurs.

29 janv. 2019, 00:01
/ Màj. le 29 janv. 2019 à 08:08
Serbia's Novak Djokovic poses with his trophy, the Norman Brookes Challenge Cup, at Melbourne's Royal Botanic Gardens following his win over Rafael Nadal of Spain in the men's singles final at the Australian Open tennis championships in Melbourne, Australia, Monday, Jan. 28, 2019. (AP Photo/Mark Schiefelbein) Australian Open Tennis

«Battre Rafael Nadal à Roland-Garros est le défi ultime!» Même s’il a désormais le record des vingt titres du Grand Chelem de Roger Federer à l’esprit, Novak Djokovic ne fait pas mystère de son prochain objectif: gagner à nouveau à Paris pour détenir comme au printemps 2016 les quatre titres du Grand Chelem.

Même après avoir exercé une domination écrasante à Melbourne, Novak Djokovic mesure pleinement la difficulté de la tâche qui l’attend à la Porte d’Auteuil. «Il y a Nadal bien sûr. Mais d’autres joueurs seront redoutables comme Alexander Zverev et Dominic Thiem», dit-il. «Et je ne sous-estimerai pas Roger Federer. Il voudra briller pour son retour sur terre battue.»

Jouer plus avant Paris

Eliminé l’an dernier en quart de finale par Marco Cecchinato, Novak Djokovic a déjà tout connu à Paris. Son sacre de 2016 bien sûr avec sa victoire en finale face à Andy Murray. La terrible désillusion de 2015 aussi avec sa défaite contre Stan Wawrinka – un Stan Wawrinka qu’il n’a pas nommé dimanche parmi ses principaux adversaires cette année à Paris... –, alors qu’il avait donné la leçon à Rafael Nadal en quart de finale.

Cette année, il entend se présenter à Paris avec derrière lui «une belle saison sur terre battue». «Je dois mieux me préparer que l’an dernier. Jouer plus de tournois peut-être», dit-il. «Jouer surtout beaucoup mieux sur terre battue que ces dernières années.»

Malgré sa démonstration de dimanche, Novak Djokovic n’a pas la prétention d’avoir trouvé pour de bon la clé du jeu de Rafael Nadal. «J’avais le bon plan dimanche. Mais rien ne dit que la donne sera la même lors de nos prochains affrontements», explique-t-il. Cette finale de Melbourne va inciter d’ailleurs Rafael Nadal à revoir ses fondamentaux. «Je n’ai pas été suffisamment bon en défense», avoue le Majorquin. Il entend donc retrouver d’ici ce printemps cette faculté de contraindre l’adversaire à jouer le coup de trop.

Conserver sa place

Roger Federer pourra-t-il empêcher une finale à Roland-Garros entre ses deux meilleurs ennemis? Le Bâlois n’a plus remis les pieds à la Porte d’Auteuil depuis sa défaite en quart de finale face à Stan Wawrinka en 2015. Selon toute vraisemblance, il devrait s’aligner aux Masters 1000 de Monte-Carlo et de Madrid pour préparer le grand rendez-vous de Paris.

Mais avant les trois coups de la saison sur terre battue, il s’alignera à Dubai et à Indian Wells avec l’ambition bien sûr de remporter ce fameux 100e titre qu’il n’a pas pu enlever à Paris-Bercy, au Masters de Londres et à Melbourne. Mais aussi avec l’obligation de «sauver» les 1100 points ATP qu’il remettra en jeu pour conserver un classement ATP «décent». Sixième aujourd’hui, il doit impérativement conserver sa place parmi les huit premiers pour ne pas devoir croiser la route bien trop vite d’un Nadal ou d’un Djokovic dans un tableau.

Ne pas enterrer à nouveau Roger Federer

En 2009, Roger Federer s’était imposé à Paris lors d’une quinzaine qui avait perdu très vite Novak Djokovic et Rafael Nadal. Le Serbe s’était incliné au troisième tour contre Philipp Kohlschreiber alors que le Majorquin avait concédé en huitième de finale devant Robin Soderling la première des deux défaites qu’il a essuyées à ce jour à Paris. Dix ans plus tard, Roger Federer sait que la probabilité qu’un tel concours de circonstances se reproduise est minime.

Mais affirmer aujourd’hui qu’il n’aura absolument pas voix au chapitre au printemps prochain à Paris est absurde. A 37 ans et demi, il a le tennis et, aussi, l’orgueil pour rebondir une fois de plus. Qui peut dire d’ailleurs que cet Open d’Australie 2019 aurait connu la même issue s’il avait gagné l’une des quatre balles de deux sets à rien en sa faveur face à Stefanos Tsitsipas?

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