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Comme Chiudinelli, Wawrinka subit la loi de Monfils

Comme Marco Chiudinelli deux jours plus tôt, Stanislas Wawrinka a craqué sous les coups de boutoir du Français Gaël Monfils lors du tournoi de Tokyo. Mais le Vaudois semble avoir repris des couleurs.

10 oct. 2009, 04:15

Stanislas Wawrinka (ATP 23) a subi le même sort que Marco Chiudinelli (ATP 100) à Tokyo. Le Vaudois s'est incliné 2-6 6-3 6-4 en 1h53' face à Gaël Monfils (ATP 13), tombeur du Bâlois 48 heures plus tôt, en quart de finale du tournoi ATP nippon.

Le champion olympique de double n'a pas pu tenir le rythme qui était le sien dans un premier set parfaitement maîtrisé (deux breaks, six points perdus sur son engagement). Stan ne se procurait d'ailleurs pas la moindre balle de break dans les deux derniers sets. Son service n'a, il est vrai, pas offert toutes les garanties: il armait certes dix aces et perdait seulement six points derrière sa première balle, mais ne passait au total que 47% de premières balles.

Gaël Monfils, qui avait subi la loi de Stanislas Wawrinka dans leurs deux précédents duels, en profitait parfaitement dès l'entame de la deuxième manche. Vainqueur du deuxième titre de sa carrière à Metz il y a deux semaines, le Français signait son premier break dans le deuxième jeu du deuxième set. Il forçait la décision en s'emparant une deuxième fois de la mise en jeu adverse dans le septième jeu de la manche décisive, provoquant la rage de son adversaire, qui brisait sa raquette.

Stanislas Wawrinka devra donc patienter avant de disputer une deuxième demi-finale sur le circuit ATP en 2009. Le Vaudois de 24 ans, qui avait atteint ce stade de la compétition en avril sur la terre battue de Monte-Carlo, n'a pas remporté trois matches d'affilée depuis Wimbledon. Il avait subi la loi d'Andy Murray en cinq sets en huitième de finale sur le gazon londonien.

Convaincant dans ses deux premiers matches face au géant américain John Isner (ATP 43) et à l'Allemand Simon Greul (ATP 71), le numéro deux helvétique a néanmoins retrouvé des couleurs à Tokyo, alors qu'il n'avait remporté que trois matches dans les cinq tournois disputés entre Wimbledon et la parenthèse Coupe Davis. De quoi récupérer une partie de la confiance envolée durant l'été et aborder plus sereinement la dernière partie de la saison. /si

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