Sur sa chaise, il a laissé s’évacuer cette pression qu’il a su canaliser à merveille durant la quinzaine et quelques larmes ont perlé sur son visage. Andy Murray a ravi le peuple du royaume une deuxième fois. En finale, le Canadien Milos Raonic, tombeur de Roger Federer deux jours plus tôt, n’a pas franchement fait illusion et s’est incliné en trois sets: 6-4 7-6 (7/3) 7-6 (7/2).
Les Britanniques avaient dû attendre 77 ans pour que, en 2013, l’un des leurs triomphe à nouveau sur le gazon de Wimbledon et succède à Fred Perry. Il en a fallu trois pour que l’Ecossais récidive. Hier, Milos Raonic, aussi bon serveur soit-il, n’a jamais donné l’impression de pouvoir l’en empêcher. Le Canadien n’a, par exemple, réussi que huit aces (contre sept à Andy Murray) et si les deux hommes ont signé exactement le même nombre de coups gagnants (39), le vaincu a...