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Succès très heureux de Sebastian Vettel

30 mai 2011, 09:18

Sebastian Vettel a la baraka: pour une fois que sa Red Bull ne survolait pas le reste du plateau, plusieurs concours de circonstances favorables et une grosse prise de risque lui ont permis de remporter le Grand Prix de Monaco. L'Allemand a signé sa 5e victoire en six courses. Parti de la pole position, Vettel, s'envolant dès les premiers tours, s'est retrouvé piégé par Jenson Button (McLaren). Le Britannique, en changeant ses gommes très précocement, lui a repris la tête dès le premier arrêt aux stands, pour se détacher très vite en tête.

Les mécaniciens de Red Bull ont en plus balbutié son premier changement de gommes. Une première cette année qui, selon ses dires, lui a fait perdre «deux ou trois secondes»: «A un moment, la victoire m'a semblé très éloignée. Je n'ai pas eu l'arrêt le plus propre. J'ai regardé l'avant-droit: il n'y avait pas de roue!»

Risque énorme

Button, pendant ce temps, s'échappait. «Dix, 12, 13 secondes... Je pensais qu'à 19, ça deviendrait impossible» de le rejoindre, remarque l'Allemand. Mais une première neutralisation de la course, très opportune pour Vettel, a anéanti l'avance du Britannique. «Sans voiture de sécurité, cela aurait été difficile de battre Jenson car il était tellement loin devant», reconnaît le champion en titre.

En tête, l'Allemand a alors joué le tout pour le tout. «L'écurie m'a demandé de rentrer au stand. J'ai répondu que non, car c'était la seule manière pour moi de gagner la course. Je sentais bien les pneus», explique-t-il. Un risque énorme. Vettel, qui avait changé de gommes au 16e tour, devait rester 60 boucles en piste avec un même train de pneus. Une mission quasiment impossible.

A une quinzaine tours de la fin, Alonso et Button, revenus sur ses talons après un nouveau changement de roues, ont mis une pression extrême sur l'Allemand. Vettel, avec des pneus en lambeaux, allait-il résister? Une nouvelle neutralisation des débats due à l'évacuation du Russe Vitaly Petrov (Lotus Renault) à l'hôpital Princesse Grace - aucune blessure importante - coupait court à ce final d'anthologie. Au nouveau départ, Vettel, chaussé de gommes fraîches, reprenait de l'avance sur ses poursuivants, et remportait son premier GP de Monaco. Sans la deuxième neutralisation, Alonso l'aurait vraisemblablement dépassé.

Buemi dans les points

Quant à Sébastien Buemi (10e), il est entré dans les points pour la troisième fois de la saison. Sur sa Toro Rosso, le Vaudois a obtenu un résultat convenable compte tenu de sa mauvaise position sur sa grille de départ (17e). Sur Sauber, Kamui Kobayashi a signé le meilleur résultat de sa carrière avec une 5e place. Le Japonais était encore 4e peu avant l'arrivée. / si

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