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Sports motorisés: l'alcool n'est plus considéré comme un produit dopant

L'alcool n'est plus considéré comme un produit dopant par l'Agence mondiale antidopage pour les sports automobiles, aéronautiques ou encore le tir à l'arc. Mais, l'alcool reste interdit par les règlements de ces différentes disciplines.

02 oct. 2017, 19:57
/ Màj. le 02 oct. 2017 à 20:03
S'ils ne risquent plus de sanctions de l'Agence mondiale antidopage, ils s'exposent toutefois aux sanctions prévues par le règlement de leur discipline.

L'alcool ne sera plus une substance interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA) à compter du 1er janvier 2018 pour quatre fédérations internationales, dont la Fédération internationale de l'automobile (FIA). Jusqu'au 31 décembre 2017, l'alcool est interdit "en compétition seulement" pour les sportifs engagés dans quatre fédérations internationales: automobile (FIA), aéronautique (FAI), motonautique (UIM) et tir à l'arc (WA).

"Le seuil de violation est équivalent à une concentration sanguine d'alcool de 0,10 g/L", explique l'AMA, et les sportifs risquaient une suspension en cas de contrôle positif. "Après un examen attentif et une consultation approfondie, l'alcool a été retiré de la liste des interdictions", a informé l'AMA dans une note accompagnant sa liste des substances et méthodes interdites, qu'elle actualise chaque année en fonction de l'évolution de la recherche scientifique.

"Le but de ce changement n'est pas de compromettre l'intégrité ou la sécurité des sports où l'alcool est une préoccupation, mais plutôt d'appuyer la mise en oeuvre de moyens différents d'imposer des interdictions de consommation d'alcool dans ces sports", a précisé l'AMA. Les quatre fédérations internationales ont été prévenues "afin de modifier leurs règles et de mettre en place des protocoles pour tester la consommation d'alcool et sanctionner adéquatement les athlètes qui ne respectent pas les règles de leur sport".

"Ça reste une substance interdite par les règlements spécifiques de ces disciplines", relativise le professeur Xavier Bigard, conseiller scientifique de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). "C'est une question de transfert de responsabilité. Que cela rentre dans un cadre fédéral, c'est très bien, sans que ce soit les instances en charge de la lutte contre le dopage qui sanctionnent les sportifs qui abusent de l'alcool", a jouté le conseiller.

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