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Laurent Reuche réussit un joli coup au Tessin

27 juin 2011, 10:49

Laurent Reuche et son équipier Jean Deriaz ont profité de l'étape tessinoise du championnat de Suisse pour se relancer dans la course au titre national, après leur échec du Critérium jurassien, sur sortie de route, et leur troisième place du Rallye du Chablais. Ils ont en effet fait main basse sur les 25 points mis en jeu - dix de moins que lors des autres rendez-vous, le rallye du Tessin affichant un kilométrage trop faible pour prétendre à une pleine attribution.

Cinquième spéciale décisive

C'est dans la cinquième et antépénultième épreuve spéciale que tout s'est joué entre les trois prétendants au titre. Nicolas Althaus et Alain Ioset, qui avaient pris les affaires en mains dès le vendredi soir, comptaient 6''4 d'avance sur Ivan Ballinari et 9''3 sur Reuche. Mais une crevaison, pour Althaus, et un petit «tout-droit», pour Ballinari, redistribuèrent les cartes.

C'est désormais Reuche qui tenait le couteau par le manche. Il n'allait plus le lâcher, s'offrant même le luxe de signer le meilleur temps dans l'épreuve suivante. «Cela fait du bien», soupire le pilote des Brenets. «Nous n'avions pas droit à l'erreur et nous n'en n'avons pas faite. Mon handicap au niveau de la connaissance du terrain - je n'avais jamais disputé ce rallye - s'est révélé moins pénalisant que lors du rallye du Chablais. Mais je n'avais encore jamais piloté ma Peugeot 207 Super 2000 sur des tracés aussi étroits et tortueux! Je ne suis pas certain d'avoir trouvé la meilleure méthode... L'essentiel est d'avoir repris des points à Ballinari et Althaus. Ils conservent l'avantage d'avoir un joker dans leur jeu, ce qui n'est plus mon cas depuis le Critérium jurassien, mais il reste deux courses, l'une en Italie, début septembre, l'autre en Valais, fin octobre, et tout reste ouvert.»

Reuche et Deriaz n'ont pas remporté ce rallye du Tessin, qui est revenu à l'Italien Mirco Virag (Citroën Xsara WRC) devant son compatriote Felice Re (Citroën C4 WRC). Ils ont même été devancés, au plan helvétique, par le Tessinois Ivan Cominelli. Mais tous trois pilotaient des bolides beaucoup plus performants et non éligibles au niveau du championnat de Suisse. «C'est vrai que les WRC, ici, sont difficiles à battre», concluait Reuche. «Malgré tout, Grégoire Hotz les avait menacées l'an dernier, ce qui n'a pas été mon cas. Preuve qu'il reste du travail pour exploiter le plein potentiel de ma Peugeot 207 Super 2000...»

Enfin, pour son second rallye après le «Crité», le Vaudruzien Jonathan Hirschi - avec sa copilote Stéphanie Chmelnitzky - a pris le 14e rang au volant d'une Renault Clio S1600. / comm-réd

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