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La belle histoire de l'écurie Brawn GP

Brawn GP, c'est la belle histoire du champion du monde 2009 de F1. Née sur les cendres de l'écurie Honda, la formation de Ross Brawn a tout raflé. De quoi faire nourrir des regrets au constructeur japonais? Même pas...

21 oct. 2009, 10:47

Fin 2008, Honda s'est retiré de la F1 sur l'autel de la crise économique. Si les Japonais n'étaient plus propriétaires de l'écurie, ils en ont toutefois financé une bonne partie. On parlait au printemps de 200 millions de dollars pour participer à la reprise de la formation par Ross Brawn! Une somme qui comprend, entre autres, la totalité du salaire du néo-champion du monde, Jenson Button.

Takanobu Ito, le président de l'entreprise japonaise, a salué ses anciennes troupes fin septembre. «Nous n'avons aucun regret, nous dirigeons notre entreprise comme si nous marchions sur des œufs. Nous avons appris la difficulté à gérer une équipe de F1. Nous devons être sûrs que nous en tirerons les leçons la prochaine fois, si nous y retournons un jour...»

La structure est née le 6 mars, alors que la saison démarrait le 29. En Australie, pour le premier Grand Prix de la saison, le bolide construit à Brackley (GB) s'est largement imposé. Cette victoire était une suite logique aux essais hivernaux, survolés par Brawn GP.

Une telle domination laissait les suiveurs dubitatifs. Dès ses premiers tours de roue, le 9 mars à Barcelone, la voiture avait l'air bien née et lors de la troisième journée de tests, elle avait laissé la concurrence à plus d'une seconde.

Quelques jours plus tard, lors des derniers essais privés à Jerez, les Brawn ont encore confirmé. De telles performances ont laissé le paddock songeur et la première polémique est née. Le désormais célèbre double-diffuseur «magique» est alors entré en scène. Une faille dans le nouveau règlement de la FIA a été exploitée à merveille par les ingénieurs anglais et quatre équipes (Red Bull, Ferrari, Toyota et Williams) avaient remis en cause la légalité du procédé.

Après avoir validé le concept au terme du GP d'Australie, la Fédération internationale a confirmé, en appel, la légalité de cette pièce. Petit à petit, toutes les équipes ont fini par copier l'invention de Ross Brawn & Co. Après six victoires de Button en sept courses, la concurrence a fini par refaire une partie de son retard technologique. Mais il était trop tard pour les titres pilotes et constructeurs, que l'Anglais et son coéquipier Rubens Barrichello (Bré) ont tranquillement assurés en fin de saison.

Sans sponsor en début d'exercice, l'écurie a attiré les entreprises grâce à ses performances. En lice pour racheter feue l'équipe Honda, Virgin et son patron Richard Branson se sont lancés dans l'aventure. Pourtant, avec un budget d'environ 120 millions de dollars, l'équipe de Ross Brawn est bien loin des Ferrari (380 millions), Toyota (400 millions) ou encore McLaren-Mercedes (400 millions)...

Comme d'habitude, le plus dur sera de confirmer. La présence de Jenson Button au sein de la formation de Brackley la saison prochaine n'est pas encore assurée (lire ci-contre). La société Virgin devrait quant à elle aller sponsoriser une des nouvelles écuries du plateau (on parle de la formation Manor). La solution pour Brawn GP devrait venir de son actuel motoriste, Mercedes. /si

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