Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Hamilton devance Webber et lui chipe la première place du championnat

Vainqueur à Spa-Francorchamps devant Mark Webber et Robert Kubica, Lewis Hamilton s'est emparé de la tête du championnat du monde. Fernando Alsono, Jenson Button et Sebastian Vettel ont perdu des plumes.

30 août 2010, 11:42

Lewis Hamilton (McLaren) a remporté de main de maître le Grand Prix de Belgique de Formule 1. Sous une pluie intermittente, le Britannique a devancé Mark Webber (Aus, Red Bull) et s'est emparé de la tête du championnat du monde.

Ces deux pilotes ont fait les bonnes affaires du week-end. Hamilton domine désormais l'Australien de trois unités au classement général, tandis que les trois autres hommes à la lutte pour le titre se sont loupés. Chez les constructeurs, Red Bull devance McLaren... d'un point.

En tête de bout en bout, l'Anglais a d'abord profité d'un mauvais départ de Webber, placé en pole position mais 7e au premier virage, à la fameuse épingle de la Source. Puis le Britannique, champion du monde 2008, a totalement maîtrisé la course jusqu'au 44e et dernier tour.

Hamilton n'a connu qu'une seule alerte, lorsqu'il est sorti sans dommage de la piste en toute fin de Grand Prix. «Vous avez pu voir sur le podium à quel point je suis heureux de cette victoire. J'aime tellement la course, j'ai ça dans le sang, et quand j'ai raté mon freinage, j'ai vraiment eu peur de tout perdre», a ajouté l'Anglais, vainqueur pour la troisième fois de la saison, après la Turquie et le Canada, et la 14e fois de sa carrière.

Fernando Alonso (Esp, Ferrari), Jenson Button (GB, McLaren) et Sebastian Vettel (All, Red Bull) sont donc les grands perdants de l'épreuve disputée sur le circuit de Spa-Francorchamps. Le premier a quasiment fait tout faux et a dû abandonner à sept tours du but, tandis que Vettel a accroché Button et contraint le Britannique à l'abandon. Pour cette faute, l'Allemand, finalement 15e, a été pénalisé d'un passage par les stands. Ils pointent désormais à respectivement 41, 35 et 31 unités d'Hamilton.

La performance de la journée est à mettre au crédit de Michael Schumacher, qui a profité à merveille des ondées qui s'abattaient sur le tracé belge. Parti de la 21e position sur la grille en raison de la pénalité dont il avait écopé en Hongrie pour avoir tassé Rubens Barrichello (Bré, Williams), le septuple champion du monde allemand a réussi l'exploit de se hisser à la septième place finale. Un coin de ciel bleu dans la triste saison du pilote Mercedes.

Touché par un adversaire au premier virage, Sébastien Buemi (S, Toro Rosso) a lui aussi payé un lourd tribut à la folie du départ. «J'avais très bien démarré, mais j'ai ensuite été victime d'une collision qui a endommagé mon diffuseur», a soupiré l'Aiglon. Le Vaudois a dû passer à deux reprises par les box lors des trois premières rondes.

Il en est ressorti en antépénultième position, avant de devoir cravacher tout au long du GP pour terminer à une modeste 12e place (13e sur la ligne, il a profité d'une pénalité de 20'' infligée à son coéquipier espagnol Alguersuari pour gagner un rang. «Je ne pouvais pas faire mieux que ça», s'est-il lamenté, «après cela, ma voiture était totalement inconduisible. C'est dommage, parce qu'il y avait de la place pour se battre pour les points.»

Après des qualifications calamiteuses (Kobayashi 17e et de la Rosa 22e), les Sauber se sont bien reprises en course. Le Japonais s'est fait l'auteur d'une remontée dont il a le secret et a décroché le huitième rang. Le vétéran Espagnol a pour sa part longtemps lutté pour les points avant de venir mourir à la 11e place. /si

Votre publicité ici avec IMPACT_medias