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Formule 1 – GP de Bahreïn: spectaculaire accident de Grosjean, victime de brûlures légères

Le pilote Romain Grosjean a eu très chaud ce dimanche au Grand Prix de Bahreïn. Avec "juste" des brûlures sur le dos des mains, il est sorti quasiment indemne d’un spectaculaire accident.

29 nov. 2020, 16:08
/ Màj. le 29 nov. 2020 à 22:42
La Haas de Romain Grosjean s'est coupée en deux et a pris feu. Miraculé, le Franco-Genevois n'est que légèrement blessé.

"Juste" des brûlures sur le dos des mains, pas de fractures: Romain Grosjean est miraculeusement sorti sain et sauf de l'incendie de sa monoplace après un terrible accident au départ du GP de Bahreïn de F1, remporté dimanche par Lewis Hamilton.

17h13, premier tour, virage 3: le Français de l'écurie Haas quitte la piste après un contact avec le Russe Daniil Kvyat (AlphaTauri) et heurte à 220 km/h les barrières de sécurité. Son châssis est coupé en deux, de l'essence se répand vraisemblablement, et un violent incendie se déclare sur-le-champ.

Les images de cette boule de feu renvoient à "un autre temps", remarque Hamilton, une époque où les F1 partaient régulièrement en flammes quand elles étaient accidentées, comme celles de Jacky Ickx à Jarama (Espagne) en 1970, de Niki Lauda au Nürburgring (Allemagne) en 1976 ou de Gerhard Berger à Imola (Italie) en 1989.

Après des minutes qui ont semblé des heures, les caméras de télévision montrent le pilote de 34 ans s'extraire seul de la "cellule de survie" (l'habitacle renforcé) de sa F1 et s'éloigner du brasier en tremblant, aidé par le pilote de la voiture médicale des GP.

"C'est un miracle qu'il soit vivant", commente l'ancien pilote britannique Damon Hill.

 

 

"Jamais vu autant de flammes"

Une seule bottine aux pieds, en boitillant, Grosjean (élu pilote du jour par les fans de F1) quitte en ambulance la piste du circuit de Sakhir où il a obtenu deux de ses dix podiums dans la catégorie-reine, en 2012 et 2013 dans des Lotus à moteur Renault.

Transféré par hélicoptère à l'hôpital, où il passera la nuit, le Français, qui disputait son 179e GP et termine ce qui devrait être sa dernière saison en F1, souffre de brûlures sur le dos des mains mais n'a pas de côtes cassées, comme craint un temps, indique son équipe.

"Je n'avais jamais vu autant de flammes et un impact comme celui-ci (53 g selon la Fédération internationale de l'automobile, contre 0,4 g au décollage d'un avion de ligne et entre 0,5 et 3,3 g au départ de montagnes russes, ndlr)", raconte Alan van der Merwe, qui pilote la voiture médicale depuis 2009.

"Tous les systèmes que nous avons développés - le halo (l'arceau qui surplombe le cockpit des F1 pour protéger la tête des pilotes, ndlr), les barrières de sécurité, les ceintures - ont fonctionné comme prévu, se félicite-t-il. Sans un seul de ces éléments, le résultat aurait pu être très différent."

"Je dois la vie au halo"

Romain Grosjean a publié un message rassurant sur Twitter pour donner des nouvelles de sa santé. Tout sourire sur son lit d'hôpital, le Franco-Suisse a souligné qu'il devait la vie au halo de sécurité.

"Je vais bien. Enfin, à peu près bien", a commencé le pilote de la Haas avec des mains bandées.

 

 

Il y a quelques années, je n'étais pas favorable au halo mais c'est la meilleure chose que nous ayons introduite en F1, s'est empressé de relever Grosjean. Sans cela, je ne pourrais pas vous parler aujourd'hui. Merci à tout le staff médical, sur la piste comme à l'hôpital."

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