Fernando Alonso a enfin gagné une course cette saison. L'Espagnol et sa Ferrari ont remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1.
Intouchables depuis le début de l'exercice, Sebastian Vettel et l'écurie Red Bull ont flanché à Silverstone. Les longs atermoiements entre les équipes et la FIA concernant les cartographies moteurs et surtout les gaz d'échappement soufflés y sont peut-être pour quelque chose, car la Ferrari semble être enfin revenue à niveau.
Au 28e tour, alors que le Champion du monde en titre était en tête, sa monoplace a calé après un changement de gommes. Dans les stands au même moment, Alonso ne s'est pas fait prier pour prendre les commandes de l'épreuve britannique et s'envoler irrémédiablement. L'Asturien a ainsi fêté son 27e succès en carrière, lui qui n'était plus monté sur la plus haute marche du podium depuis le GP de Corée du Sud en octobre 2010.
Vettel, lui, n'a été battu que pour la troisième fois de la saison, après ses deuxièmes places à Shanghai et à Montréal. Les vingt points de ce second rang marqués dans le Northamptonshire constituent toutefois une belle opération comptable. L'Allemand a relégué son plus proche poursuivant, son coéquipier Mark Webber (Aus/3e en Angleterre), à 80 points.
Les deux pilotes Toro Rosso ont offert de belles passes d'arme au public anglais en début d'épreuve. Sébastien Buemi (19e sur la grille) et Jaime Alguersuari (18e) se sont régulièrement dépassés, le dernier mot revenant à l'Espagnol. Alguersuari ne s'est pas arrêté en si bon chemin et est allé marquer le point de la dixième place. Le Suisse a quant à lui abandonné après 27 tours. Touché par Paul Di Resta (GB/Force India), le pneu arrière gauche du Vaudois a explosé. /si