Après avoir réalisé la pole en qualification, Christophe Hurni (56 ans) a enlevé la première course de cette réunion vendredi. Samedi, après avoir manqué la pole de justesse (pour 11 millièmes), le pilote neuchâtelois réalise une sixième place qui lui permet de remporter le titre européen.
Dimanche, lors de la finale mondiale, devant plus de 50’000 spectateurs, Christophe Hurni part en tête devant trente autres pilotes venus de trois continents (Asie, Amérique du Nord et Europe). Après l’apparition de la voiture de sécurité (Safety Car), le peloton se regroupe et le Neuchâtelois a dû se battre pour conserver la tête sur sa voiture jaune. Il parvient tout de même à creuser un petit écart qu’il maintient jusqu’à l’arrivée.
«Après 35 ans de course et de passion, je réalise un rêve en devant champion du monde au volant d’une Ferrari», jubile Christophe Hurni. «Ce titre suprême clôture ma saison incroyable. Je ne peux que remercier le team Zénith de m’avoir permis de vivre cet incroyable rêve et de m’avoir fait confiance.»