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«Cette course fait partie du patrimoine jurassien»

Epreuve mythique comptant pour les championnats d'Europe et de Suisse de la montagne, Saint-Ursanne - Les Rangiers vivra, ce week-end, sa 66e édition. L'arrivée de forces vives dans le comité assure la pérennité de la manifestation. Signe des temps, elle pourrait prendre, dans un proche avenir, une tournure «écolo».

14 août 2009, 08:43

Même s'il refuse de se mettre en avant, Jean-Jacques Maître fait partie de cette poignée de courageux ayant vraisemblablement sauvé Saint-Ursanne - Les Rangiers de la disparition. L'entrepreneur de Develier a décidé de s'engager à fond derrière cette épreuve pour une bonne raison. «Elle fait partie du patrimoine jurassien, dont je suis un ardent défenseur. Je la compare au Marché-Concours ou à la Saint-Martin. Si on connaît Saint-Ursanne loin à la ronde, ce n'est pas que grâce à ses Médiévales où à la beauté de sa collégiale, mais aussi grâce à sa course de côte.» Il n'a pas hésité à monter au front, en compagnie d'un comité remanié et désormais présidé par le Courtisan Charles Haeberli, pour assurer la pérennité du rendez-vous.

La présence ce week-end dans le Clos du Doubs de René Arnoux, un ancien pilote de F1 désormais actif dans le milieu horloger, on la doit à Jean-Jacques Maître. «C'est un ami», précise un homme possédant un impressionnant réseau de relations. La Lamborghini Gallardo, promue au rang d'ambassadrice de la manifestation, c'est aussi lui qui est allé la dénicher. «Nous l'avons emmenée sur beaucoup de courses pour nous faire connaître, les retombées sont très positives», assure-t-il. Enfin, il est également à l'origine du nouveau logo en ayant mandaté c'iMagine et Christelle Bobillier, des Reussilles, pour donner une image toute neuve à la manifestation. Le résultat se laisse observer.

En bon entrepreneur, Jean-Jacques Maître déborde d'idées. La plus folle? «J'aimerais faire monter, dans un proche avenir, des voitures qui ne polluent pas. Tôt ou tard, il faudra prendre le virage du ‹zéro émission›. Imaginer qu'une catégorie ne rejetant rien dans l'atmosphère concourt aux Rangiers n'a rien d'utopique.» Il tient aussi à botter en touche une idée reçue. «Une épreuve telle que la nôtre n'est pas plus polluante qu'une course de vélo. Chaque véhicule va consommer environ deux à trois litres par montée. C'est peu en comparaison du carburant utilisé par la caravane suivant un peloton.» /FLO

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