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Ballinari tient le choc, Reuche en embuscade

28 oct. 2011, 11:19

Le Rallye international du Valais (RIV) 2011 tient toutes ses promesses. Après la première journée de course, les trois pilotes encore engagés dans la course au titre de champion de Suisse, dont Laurent Reuche et Nicolas Althaus, se tiennent aux avant-postes. Le Neuchâtelois et le Prévôtois terminent respectivement 3e et 4e d'une épreuve pour l'heure dominée par Ivan Ballinari, actuel leader du championnat. Le Tessinois supporte donc, pour l'instant, la pression pesant sur ses épaules.

Mais on n'en est pas encore là, tant le menu restant à ingurgiter est plus copieux que les 32 km de spéciales au programme hier. «J'ai trouvé un bon rythme d'entrée, les temps sont rapidement tombés et j'en suis satisfait. Mais les écarts avec mes poursuivants sont si faibles que ça ne veut pas dire grand-chose», témoignait celui qui devance de 2''8 au scratch l'Italien Luca Rossetti (par ailleurs déjà sacré champion d'Europe à la faveur des 7 points récompensant le vainqueur «européen» de la première étape), de 3''9 Reuche et de 11''7 Althaus. Des broutilles!

Reuche perd ses lunettes!

D'autant plus que le Neuchâtelois, le plus sérieux contradicteur de Ballinari pour le sacre final, a terminé sa journée par un temps scratch dans la très populaire super-spéciale des casernes. «Et en plus, je ne portais pas mes lunettes, que j'ai perdues avant le départ de l'ES 2. Comme quoi, cela ne m'a pas trop perturbé», révélait-il. Un homme que l'observateur averti estime avantagé lors des deux journées à venir par ses connaissances accumulées sur terre en France. De longs tronçons ne se courront-ils pas sur cette surface aujourd'hui et demain? «Attention», corrige Laurent Reuche. «Ma voiture est préparée avant tout pour l'asphalte. Il s'agira donc de ne pas trop s'enflammer.»

Nicolas Althaus, lui, se satisfait de sa 4e place, même si «j'espérais un peu mieux», déclarait-il. «J'ai peu roulé depuis le rallye du Tessin (réd: il a abandonné lors du Rally delle Valli Cuneesi), je l'ai ressenti aujourd'hui. Mais bon, l'objectif était de ne pas être trop loin ce soir.» Le Prévôtois figure quand même devant le Portugais Bernardo Sousa (5e), l'Italien Luca Betti (6e) et le Tchèque Antonin Tlustak (7e). «Ces gars-là roulent beaucoup en Europe, ou n'ont pas l'air ridicule dans des championnats aussi relevés que celui disputé en Italie», rappelle-t-il.

Derrière ces «européens» ayant un statut de semi-professionnel, voir même de professionnel, on retrouve... les Burri père et fils. Et dans cet ordre, s'il vous plaît. Deux hommes désavantagés par la sortie de route de Florian Gonon. Un accident survenu juste avant que ne s'élance Michaël Burri, 9e à 55''2 au scratch. «Ça m'a fait vraiment bizarre d'arriver juste derrière la voiture d'un ami démolie. Mais c'est un fait de course et il faut repartir à 200%, comme si de rien était.» Ce qu'il a fait, et plutôt bien. Il termine devant le pilote avec qui il se compare, l'expérimenté Olivier Gillet. Avec sa Renault Clio R3, le champion de Suisse 2005 est placé sept secondes derrière.

Enfin, il convient de souligner l'excellente performance d'Olivier Burri. S'il n'est «que» 8e (46''4 de retard sur Ballinari), c'est dû avant tout au temps forfaitaire (peu glorieux...) distribué suite à la sortie de route de Gonon. «J'estime entre 20 et 25 secondes le temps perdu à cause de ça. On figurerait, dès lors, aux environs de la 5e place.» Mais pas de quoi entamer son moral. / flo

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