Votre publicité ici avec IMPACT_medias

A Monza, McLaren entend bien damer le pion aux Red Bull

10 sept. 2011, 10:05

La supériorité de Sebastian Vettel et Red Bull risque d'être contestée, voire battue en brèche, sur le très rapide circuit de Monza, lors du Grand Prix d'Italie de Formule 1. Les essais libres d'hier ont confirmé que McLaren serait l'écurie à suivre.

Ses deux pilotes, Lewis Hamilton et Jenson Button, ont réussi les meilleurs temps devant leurs rivaux de Red Bull, Vettel et Mark Webber. Fernando Alonso, vainqueur de la course l'an dernier, s'est contenté du septième temps, mais le pilote de Ferrari ne peut que se surpasser demain devant des dizaines de milliers de tifosi.

«Il est évident que la victoire est notre objectif mais ce sera difficile», a déclaré le chef de l'écurie Ferrari, Stefano Domenicali, mercredi, au cours d'une réception donnée au siège de Pirelli. «J'espère, je m'attends à ce que nous soyons très compétitifs pendant la course. Nous nous sommes aperçu à longueur de séances d'essais que nous n'étions pas équipés pour être les plus rapides sur un seul tour et cela rend difficile de décrocher la pole posiiton», a-t-il ajouté. «Mais, en course, avec deux secteurs de DRS (réd: aileron arrière ajustable) et la situation en ce qui concerne les pneus, tout est possible.»

Sebastian Vettel, champion du monde en titre, actuel premier du classement des pilotes avec 92 points d'avance et sept victoires en douze courses cette saison, ne peut cependant qu'être considéré comme favori. Christian Horner s'est néanmoins gardé de crier victoire après le doublé de son écurie au Grand Prix de Belgique, il y a deux semaines.

«Nous savons que Monza a été notre circuit le plus faible ces dernières années. Nous savons aussi que Ferrari y est très fort historiquement et que McLaren et Mercedes le seront aussi», a-t-il dit. «Le résultat de Spa nous donne beaucoup de confiance et nous irons à Monza pour essayer d'améliorer notre meilleur résultat qui est une quatrième place.»

Sebastian Vettel semble promis au titre avec seulement sept courses à disputer, mais une statistique voudrait qu'il ne gagne pas. Le vainqueur du Grand Prix d'Italie n'est devenu champion du monde qu'à deux reprises en vingt ans. Pour compliquer les choses, c'est un Allemand, Michael Schumacher, qui a fait exception à la règle en 2000 et 2003.

Et pour compliquer encore les choses, Sebastian Vettel a montré que Monza lui convenait en y gagnant en 2008 au volant d'une Toro Rosso, écurie jumelle de Red Bull et basée en Italie. «J'ai des souvenirs incroyables à Monza. Je n'oublierai jamais ce qui s'est passé en 2008. J'avais la chair de poule sur le podium», a-t-il dit cette semaine. «Le circuit n'est pas particulièrement exigeant physiquement, mais il n'est pas pour autant facile. A cause des longues lignes droites, on utilise moins l'aileron arrière et la voiture est moins stable.»

Buemi à la traîne

Le week-end italien s'annonce assez compliqué pour Sébastien Buemi. Le Vaudois, au volant de sa Toro Rosso, est resté très loin des meilleurs lors des essais libres. Il a en effet pris le 17e temps des deux séances d'hier, à chaque fois à près de quatre secondes du plus rapide. Son coéquipier Jaime Alguersuari (Esp) a pour sa part fait un peu mieux avec les dixième et 14e chronos. si-reuters

Votre publicité ici avec IMPACT_medias