Le temps passe, la passion et le talent perdurent. A 48 ans, Christophe Hurni a eu l'opportunité de piloter le week-end passé à Monza, en Italie, dans le cadre des GP3 Series. Cette catégorie représente un des derniers tremplins vers la Formule 1.
Le Neuchâtelois, qui avait couru en Formule 3 dans les années 1980, a eu la possibilité de remplacer un pilote au sein du Team Jenzer Mototorspor. Et il n'a été de loin pas ridicule puisqu'il a pris la 16e place (sur 30 concurrents au départ) le samedi et la 20e dimanche. Cette position aurait d'ailleurs pu être encore améliorée si le pilote de Chambrelien ne s'était fait percuter par l'arrière lors du premier tour, ce qui l'a envoyé en tête-à-queue.
Qu'importe, l'essentiel était ailleurs. «Pour moi, le plus important était de finir les courses et de prouver que je pouvais être dans le coup. Ces objectifs ont été atteints et j'ai pris beaucoup de plaisir», assurait Christophe Hurni. / esa