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Une pierre freine Didier Cuche

Un ski endommagé en première manche a pénalisé, hier, le Neuchâtelois dans un géant dominé par les Italiens. Le duel dans la discipline se poursuivra à Adelboden.

21 déc. 2009, 09:29

Le deuxième pointage intermédiaire de la manche initiale du géant d'Alta Badia fige le temps de Didier Cuche. Le chrono lui donne le neuvième rang provisoire. Le classement final de la matinée le relègue en dix-huitième position. Un recul incompréhensible pour l'observateur jusqu'au terme d'un superbe deuxième parcours qui lui permet de gagner huit places. «J'ai pris une pierre, le ski est devenu incontrôlable. Je n'ai pas pu tirer les courbes», confie le Neuchâtelois. «Je n'ai pas besoin de chercher ailleurs la seconde et demie qui me sépare des cinq premières places.» Le titre de meilleur Suisse lui appartient sans discussion. Silvan Zurbriggen, son dauphin du jour dans la hiérarchie nationale, termine sept échelons derrière Cuche. Une sacrée performance néanmoins pour le Valaisan porteur du dossard 65. Plus loin devant eux, Massimiliano Blardone, vainqueur, et Davide Simoncelli assurent un doublé pour l'Italie.

Les étapes des Dolomites rassurent Cuche. «Le bilan n'est pas extraordinaire au niveau des points, mais je me sens beaucoup mieux après ma chute de Val d'Isère», commente le skieur des Bugnenets. «Ma côte fracturée se porte bien. Le docteur a bien fait son boulot ce matin encore. Je n'ai ressenti aucune douleur sur la piste, mais plus un manque de fraîcheur dans les jambes.» Eliminé en super-G vendredi, il avait terminé également dixième lors de la descente de Val Gardena samedi. Didier Défago est soumis à un régime plus sévère encore. Trente-cinquième de l'épreuve de vitesse, le Valaisan se contente d'un vingt-deuxième rang en géant. Il a quitté l'aire d'arrivée sans un mot. «Je n'ai même pas pu le retenir», confie l'attachée de presse de Swiss-ski.

Carlo Janka accueille les événements avec plus de recul. «Je me suis trompé dans le réglage de mes chaussures lors de la première manche», explique le Grison. Son dix-huitième rang final le dépossède de la tête du classement général au profit de Benjamin Raich. Le duel en géant se poursuivra à Adelboden, où les Suisses auront l'avantage d'évoluer à domicile. «Nous y avons programmé des entraînements les 2 et 3 janvier», souligne Mauro Pini. «Nous attendions mieux des spécialistes, les Didier ont fait ce qu'il fallait dans les conditions actuelles. Globalement, nous avons manqué la transition entre les différents revêtements sur lesquels nous avons skié ces dernières semaines.»

Le responsable du groupe vitesse se réjouit de retrouver les neiges suisses pour le géant. «Un jour d'entraînement sur une pente suffit pour donner un avantage appréciable à une équipe. Il vous permet de trouver les réglages du matériel, le feeling avec la neige. J'espère voir les Suisses à la place des Italiens dans trois semaines.» Ses coureurs repasseront par l'Italie avant de rallier l'Oberland bernois. La descente de Bormio les attend le 29 décembre. /SFO

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