«Certains n’ont pas eu de chance. Travis Ganong (42e), Guillermo Fayed (22e) et Kjetil Jansrud (12e) n’ont pas pu jouer leur carte à fond parce qu’ils ne voyaient rien.»
Vainqueur pour la première fois de sa formidable carrière sur le Lauberhorn et pour la sixième fois de l’hiver, Aksel Lund Svindal avait le triomphe modeste samedi. Non pas en raison d’une piste amputée d’une quarantaine de secondes pour cause de brouillard persistant sur les sommets, (le départ a été donné juste au-dessus de la Tête-de-chien), mais parce que la course ne s’est pas déroulée de manière équitable pour chacun. «Mon sentiment est mitigé», reconnaît le vainqueur norvégien. «Si j’étais parti avec le dossard de Travis, Guillermo ou Kjetil, je n’aurais pas gagné. Je suis triste pour ces gars-là, mais d’un autre côté, je suis très content d’avoir épinglé cette grande classique à mon palmarès. Il ne faut pas oublier...