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Steve Locher veut revenir aux affaires

Voici neuf mois, Steve Locher a été écarté de la tête de l’équipe de Suisse de slalom. Le Valaisan évoque pour la première fois son éviction et souhaite revenir aux affaires au plus vite.

06 janv. 2016, 16:49
/ Màj. le 07 janv. 2016 à 06:30
Neuf mois après avoir été évincé de Swiss-Ski, Steve Locher souhaite reprendre du service au plus vite. Et pourquoi pas chez son ancien employeur?

Nous sommes le 10 avril 2015. Steve Locher est démis de ses fonctions d’entraîneur des slalomeurs suisses à l’étonnement général. Ses compétences n’étaient remises en cause, mais il lui était reproché son fort caractère et son franc-parler de la part des dirigeants de Swiss-Ski. Neuf mois plus tard, le Valaisan a pris du recul et revient sur son éviction. Il se dit prêt à replonger dans le bain au plus tôt.

Avec le temps, comment avez-vous appréhendé votre éviction de la tête de l’équipe de Suisse de slalom?

Tu te rends compte que dans ce milieu si tu ouvres ta gueule, t’es raide. Pour certains, cela fait dix ans voire plus qu’ils sont dans le circuit et qu’ils passent d’un poste à l’autre alors qu’ils n’ont pas de résultat. Mais ils se taisent. Personnellement, ce n’est pas mon style. Si cela ne va pas, je préfère tenir tête au chef.

Swiss-Ski évoquait des «problèmes relationnels» pour justifier votre mise à l’écart.

Avec Rudi Huber, l’ancien directeur alpin, on s’est pris le chou plusieurs fois. Le clash s’est fait aux Championnats de Suisse. Il m’a dit que je n’étais pas indispensable. Je lui ai répondu que lui non plus quand tu analysais ce qu’il avait réalisé en deux ans. Il m’a ressorti des éléments qui, dans le fond, étaient faux.

Pensiez-vous que Swiss-Ski ferait marche arrière vous concernant après le départ de Rudi Huber en mai dernier?

Non du tout. Mais personnellement j’ai l’envie de revenir dans le business. J’ai toujours gardé le feu sacré. J’attends une réponse de Stéphane Cattin (ndlr: le nouveau chef alpin chez Swiss-Ski) afin que l’on puisse se rencontrer et discuter.

Retrouvez l'interview complète dans nos éditions payantes du jeudi 7 janvier 2016.

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