C’est peu d’écrire que Lara Gut, en l’espace de quatre jours, est passée pas tous les états d’âme à Crans-Montana. Qu’elle a soufflé le chaud et le froid, également. Des mots, d’abord. A l’encontre de l’organisation. Des maux, ensuite. Qu’elle a endurés au point d’effectuer un aller-retour à Lugano, samedi, afin de rendre visite à son ostéopathe. Des maux au dos et au bassin – «J’ai mal partout, j’ai de la peine à marcher» – qui, à l’en croire, ont failli hypothéquer sa participation au super-G.
Un exercice de communication
Samedi, Lara Gut faisait donc un peu peine à voir dans l’aire d’arrivée. Selon les témoins, elle boitait bien bas. Or, vingt-quatre heures plus tard, la Tessinoise mettait une seconde à toutes ses rivales en super-G. «Des athlètes adoptent volontiers cette stratégie...