«Il ne faut jamais enterrer les grands champions.» Patrice Morisod cite Roger Federer, dont le monde se demandait il y a quelques années à quel moment il allait prendre sa retraite. Le Valaisan fait aussi et surtout référence à Lara Gut-Behrami, victorieuse des deux descentes de Crans-Montana. Deux ans après sa dernière victoire en Coupe du monde. «Ces champions n’ont plus rien à prouver. Parfois, il leur manque juste un petit quelque chose pour revenir sur le tout devant de la scène. Lorsqu’ils croient à nouveau en eux, ils arrivent à retrouver les sommets», développe l’ancien entraîneur des équipes de Suisse et de France.
Pas de potion magique
Lara Gut-Behrami a retrouvé ce petit quelque chose qui lui avait permis d’enchaîner les podiums et les victoires entre 2013 et 2017. «Sur le début de la saison, je voyais une fille qui skiait à 90%, qui n’était pas encore capable...