Val d’Isère a livré son verdict: vainqueur du super-G vendredi, vainqueur de la descente devant l’Italien Peter Fill et son coéquipier Aksel Lund Svindal samedi, Kjetil Jansrud s’annonce insatiable en vitesse. A l’aune de cette saison de championnats du monde à Saint-Moritz, le Norvégien l’a confirmé de la plus retentissante des façons: il faudra encore, et plus que jamais, composer avec lui.
«Après ma victoire en super-G, j’avais nettement moins de pression pour cette descente. Je n’avais plus rien à prouver sur le week-end», lâche le Norvégien de 31 ans, qui a signé en Haute-Tarentaise ses 15e et 16e succès sur la scène de la Coupe du monde. «Deux victoires pour le début de saison, c’est vraiment le week-end parfait», applaudit-il. «J’avais un bon sentiment cette semaine à l’entraînement. Mais l’entraînement et la course, ce sont deux choses différentes.»
En parfait Scandinave, Jansrud garde la tête froide. Bomber...